Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Doctor Who Classic saisons 3 et 4
Le Docteur continue d'aller à l'aventure à travers l'espace et le temps, se faisant de nouveaux compagnons, croisant des cyclopes coiffés comme Mireille Mathieu et affrontant pour la première fois les Cybermen avant de se régénérer.

Quand j'indique en titre saisons 3 et 4 c'est un peu mensonger puisque je m'en suis tenue à ma résolution de ne regarder que les histoires complètes, sans épisodes manquant même reconstitués (à l'exception de The Tenth Planet parce que première régénération + premiers Cybermen, ça ne se loupe pas, même dans de mauvaises conditions). Il ne restait donc qu'une poignée d'histoire (autant dire que la première saison de Patrick Troughton passe à la trappe) mais j'ai mis des années à venir à bout du règne de William Hartnell à cause du longue pause au milieu de The Ark. Histoire au cours de laquelle j'ai fait la connaissance de Dodo, qui ma foi était plutôt sympathique mais que je n'ai pas eu le temps de vraiment connaître.

Finalement, je me souviendrais surtout d'elle pour sa sortie expéditive dans The War Machines qui fait relativiser les départs des compagnons depuis le relaunch. Cette histoire permet également de présenter deux nouveaux venus, Polly (très bien) et Ben, un marin dont certaines réflexions à Polly dans son premier épisode devaient passer crème en 1966 mais font grincer des dents de nos jours. On sent la fatigue chez Hartnell, notamment dans The Tenth Planet où il est très en retrait. Les raisons de sa régénération sont assez floues même s'il se sent à l'étroit dans son vieux corps (je ne sais pas pourquoi, ça m'a rappelé Bilbo qui se sentait étiré comme du beurre étalé sur une tartine trop grande). Avec seulement la piste audio et les images il était difficile d'apprécier les premiers pas du deuxième Docteur (exercice déjà pas évident dans des conditions normales) mais on ne peut qu'apprécier le risque pris à l'époque par la production et surtout Troughton qui était en première ligne.

Les Cybermen (qui ont des noms propres et des voix curieusement chantantes) peuvent faire sourire par leur côté de bric et de broc mais leur côté plus humain avec leur mains et leurs yeux apparents les rendent peut-être plus inquiétants que les grands playmobiles qu'ils sont devenus par la suite. Je peux du coup mieux comprendre pourquoi Peter Capaldi espère revoir les Cybermen mondasiens avec les moyens de notre époque (il fait tout de même bien de préciser!), il y aurait de quoi avoir un résultat délicieusement glauque si c'est bien fait.
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 23 Décembre 2014, 17:21bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".


Ingrédients :

  Escrocgriffe
09-01-15
à 19:28

Il faut vraiment que je regarde ces vieux épisodes un jour !

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
09-01-15
à 21:58

Re:

Il faut s'accrocher parfois mais c'est vraiment marrant de voir comment tout s'est construit petit à petit! Là je suis presque au bout du règne de Two que je m'attendais pas à apprécier autant.