Valashu a quasiment tout perdu: la Pierre de Lumière, sa famille, son royaume, sa réputation. Heureusement il lui reste ses amis et aveuc eux il part à la recherche du Maitreya.

Quand un auteur a un style particulier, cela peut rendre difficile l'immersion dans son œuvre. Parfois on s'habitue, parfois on se lasse. Et avec ce nouveau tome (encore une fois divisé en deux lors de la publication française) force m'ait d'avouer que j'ai failli perdre patience à cause des tics (ou caractéristiques) déjà soulignés dans les critiques précédentes. Admettons que ce soit le traducteur le fautif, cela ne change rien à l'affaire. Quant au personnage de Maram, après un léger mieux, il faut une rechute spectaculaire. On peut un instant caresser l'espoir d'en être débarrassé à un moment, mais il est vite de retour et comme d'habitude, accompli une bonne action pour justifier que ses compagnons de route continuent de tolérer sa présence à leurs côtés. Le héros doit résister régulièrement à la tentation de tuer ses ennemis, mais je l'admire davantage de ne pas étrangler son meilleur pote.

Heureusement, l'histoire elle-même n'est pas déplaisante et se laisse suivre malgré ces défauts, mais à moins d'un ultime tome particulièrement surprenant, ce cycle ne me laissera pas un excellent souvenir.