Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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From there to here
En juin 96, alors qu'à Wembley l'Angleterre s'apprête à affronter l'Écosse dans le cadre du championnat d'Europe, Daniel Cotton donne rendez-vous à son père et à son frère pour discuter dans un pub de Manchester. Une entrevue houleuse vite interrompue par l'explosion d'une bombe de l'IRA.

From there to here est une mini-série de trois épisodes qui, contrairement à ce que je pensais, ne tourne ni autour de l'IRA ni autour du foot. L'attentat sert de point de déclencheur à l'intrigue et va pousser certains personnages à se rapprocher, mais le contexte politique n'est pas vraiment exploré plus avant. Quant au football, les matchs de l'Angleterre durant l'Euro 96 rythment le premier épisode et titilleront peut-être la fibre nostalgique de certains, et l'allégeance à United ou City selon les personnages sera évoquée à l'occasion, mais encore une fois, il s'agit avant tout de contexte. Non, on a ici en fait droit à un drame familial mettant en scène des gens ordinaires face à des situations ordinaires.

Enfin, plus ou moins car tout le monde ne se met pas dans la situation de Daniel qui se retrouve à entretenir deux ménages (la scène de la révélation est d'ailleurs bien amenée, avec une touche d'humour sans ignorer ce que cela à de dévastateur pour l'entourage) ou ne se lance pas dans l'arnaque aux assurances comme son demi-frère. Mais finalement on se retrouve avec une histoire basée avant tout sur les relations au sein de la famille Cotton, les non-dits, la volonté d'être le bon fils ou de trouver sa voie en se sachant une déception pour les parents, et dans le genre, c'est plutôt bien écrit et mis en scène.

La distribution aide également à s'immerger même si Philip Glenister joue finalement toujours le même personnage un peu bougon, quelque soit le rôle. Néanmoins, un peu à l'instar de Bill Nighy, s'il n'est pas un caméléon il parvient à plier les personnages pour les faire correspondre à son image, ou en tout cas sait choisir des rôles dans lesquels il est crédible.

From there to here ne révolutionne pas la télévision mais propose une tranche de vie, et le fait de façon assez habile, de quoi se changer un peu les horizons entre deux séries de genre.
potion préparée par Zakath Nath, le Vendredi 25 Juillet 2014, 13:07bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".