1808. Bien que sa liaison avec Kate Somervell continue de faire scandale, l'amiral Bolitho est considéré comme un héros par bien des gens. Un voyage vers le Cap va lui donner l'occasion de le prouver encore une fois.

Pfiou là là... À chaque livre qui passe depuis Flamme au vent les défauts s'accentuent au point que ça en devient presque parodique: description et dialogues à l'eau de rose lorsqu'il s'agit de traiter des relations amoureuses des personnages, toutes les trois pages il y a quelqu'un pour se dire que Bolitho est vraiment formidable, quand ce n'est pas lui qui est formidable c'est Kate qui est vraiment exceptionnelle, et même eux trouvent le moyen de se le dire à la moindre occasion, même quand ils sont en danger de mort.

C'est bien dommage parce qu'il y a encore quelques éléments qui valent le coup: même les problèmes du couple Val/Zenoria ne seraient pas si mal écrit autrement, et l'éloignement de Herrick maintient un minimum d'intérêt et donne même lieu à une fin moins attendue qu'on pouvait le penser. Roxby, présenté sous un jour défavorable pendant des lustres n'est finalement pas si mauvais malgré des méthodes discutables, et même le capitaine Ruthcullen, évoqué de façon peu flatteuse, a finalement l'air d'avoir un minimum d'initiative même si on le voit trop peu pour savoir s'il n'a pas vraiment de grosses failles par ailleurs.

Cela me suffira pour aller jusqu'au bout des aventures de Richard Bolitho (si proche de la fin, de toute façon, ce serait dommage d'abandonner) mais la série n'est vraiment plus ce qu'elle était.