Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Barry Lyndon
Redmond Barry fuit l'Irlande après un duel et s'engage dans l'armée. Voulant échapper ensuite à la Guerre de Sept Ans, il déserte avant de faire fortune comme joueur puis en épousant une aristocrate anglaise. Mais ce n'est pas tout d'arriver au plus haut, encore faut-il savoir y rester.

J'arrive après tout un tas de gens qui en ont parlé bien mieux que moi, mais la vache, que ce film est beau! Chaque plan a l'air sorti d'une toile de Gainsborough ou évoque Hogarth, c'est juste magnifique. La BO, malgré mon allergie pour Women of Ireland (qu'on doit entendre deux fois à tout casser) est au dipason et malgré un rythme lent (qui m'a un peu surprise car le livre est une suite de rebondissements), on ne sent pas passer les trois heures diviser en deux actes bien distincts.

Si j'ai trouvé Ryan O'Neal assez fade au départ (peut-être parce qu'il est sensé être relativement innocent avant de découvrir le monde), il s'affirme davantage par la suite et le reste du casting est solide, j'ai d'ailleurs été heureuse de recroiser Murray Melvin, un de ces acteurs au physique particulier qu'on croise souvent sans le situer.

Même si je n'ai absolument rien à reprocher au film en temps que film, il y a néanmoins quelque chose qui me chiffonne en ce qui concerne l'adaptation. les raccourcis sont bien fait et si le sort de Barry est un peu différent, ça n'a que peu d'importance, une chute est une chute et c'est ce qui importe. Par contre, j'ai rarement ressenti sa vilénie, il est moins retors que dans le livre (son plan pour déserter est bien plus basique) et on ressent moins le sadisme dont il fait preuve avec sa femme (qui ressemble plus à de l'indifférence). De plus dans le livre il écrivait ses mémoires donc on pouvait en plus se dire qu'il atténuait le pire et n'était pas totalement objectif. La voix-off est ici complètement neutre. Même le duel final lui offre un geste noble et appuie sur le côté revanchard de Bullingdon, certes présent dans le roman, mais plus justifié.

Pris tout seul en revanche, le film est un chef-d’œuvre.
potion préparée par Zakath Nath, le Samedi 13 Avril 2013, 22:13bouillonnant dans le chaudron "Films".