Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Little Dorrit
De retour en Angleterre après des années à l'étranger, Arthur Clenam fait la connaissance de la famille Dorrit, dont le patriarche est emprisonné pour dette à la prison de la Marshalsea depuis des lustres, et s'attache particulièrement à la fille cadette, la douce Amy.

Si je commence à avoir l'habitude des adaptations du patrimoine littéraire britannique par les chaînes de télé outre-manche, le format choisi ici m'a surprise: 14 épisodes, les deux premiers formant un pilote d'une heure, les 11 suivants d'une demi-heure, et un final d'une heure à nouveau. Voilà qui n'oblige pas à faire de grosses coupes dans le pavé de Dickens, ce qui ne veut pas dire qu'Andrew Davies (spécialiste des adaptations de ce type et en partie responsable d'une scénario des Trois Mousquetaires 3D... Je suis curieuse de savoir comment ça a tourné comme ça, d'ailleurs) ne se permet pas quelques entorses, notamment avec le destin de Tattycoram.

Comme d'habitude le casting est des plus recommandable, Claire Foy s'en sortant remarquablement dans un rôle titre a priori peu intéressant (Amy est gentille, vertueuse, dévouée... Ce serait facile de la trouver insipide mais non). Matthew MacFadyen, peut-être un peu jeune mais ça ne fait rien, est adorable. Les seconds rôles, comme il se doit chez Dickens, sont souvent totalement excessifs dans leur aspect sinistre ou comique, et on retiendra particulièrement Tom Courteney dans le rôle de William Dorrit et Eddie Marsan en Panks, la fausse brute qui rend bien des services. Andy Serkis est totalement over-the-top dans le rôle du méchant de mélodrame avec un accent digne de Maurice Chevalier (son personnage est uniquement désigné comme français quand le livre lui prêtait des origines plus diverses) mais ça ne détonne pas trop dans l'ensemble. Peu présent à l'écran et avec peu de répliques, Anton Lesser tire aussi son épingle du jeu dans le rôle du spéculateur Merdle, dont le côté effacé cache le déclencheur d'un gros chambardement.

La musique de John Lunn (Downton Abbey et Going Postal) est aussi inspirée et souligne et accentue encore davantage les passages comiques. Reste que comme dans le bouquin, certaines sous-intrigues semblent expédiées et laissent un petit sentiment de frustration, avec une fin un peu précipitée.
potion préparée par Zakath Nath, le Mercredi 3 Avril 2013, 17:36bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".