Le Docteur, Rose et Jack s'arrêtent sur une planète où des Humains ont élu domicile. Au premier abord, on se croirait sur Terre au XXIe siècle, à quelques petites différences près. Et une très grosse: toute forme de fiction, même la plus anodine ("non, ce pantalon ne te fait pas de grosses fesses, chérie") est jugée extrêmement dangereuse, et ceux qui s'y adonnent vite internés. Le Docteur est naturellement tout disposé à remettre l'imagination au pouvoir, mais la situation est un peu plus compliquée qu'il ne le pense.

Après une salve de romans mettant Eleven en scène, il est plaisant de retrouver un peu Nine, Rose, et Jack Harkness. Cela fait longtemps que je n'ai pas revu la saison 1, et la brusquerie du Docteur m'a un peu décontenancée, avant de me réhabituer à cette incarnation. l'auteur s'en tire assez bien avec Jack compte tenue du fait qu'il ne le connaissait qu') travers des scénarii et pas les épisodes diffusés, mais on a connu le personnage plus déjanté.

L'intrigue est en tout cas bien trouvée, poussant jusqu'à l'absurde l'idée que si les gens pètent un câble, c'est forcément la faute de leurs lectures, films, jeux vidéos... et donc là tout ce qui n'est pas un fait avéré. La solution peut paraître un peu simple et déjà-vu, en revanche, mais à la décharge de l'auteur, il arrivait assez tôt dans la reprise de la série (d'un autre côté, les scenarii qu'on lui a laissé consulter n'utilisaient-ils pas une menace à base de micro-organismes, malgré une fonction et des effets différents?). Quoi qu'il en soit, le roman est de bonne facture, dans la bonne moyenne pour les livres Doctor Who.