1795. Mary Finch, jeune institutrice, va rejoindre un riche oncle qu'elle n'a encore jamais vu, quand elle tombe sur la route sur un mourant qui porte sur lui la montre dudit oncle, et expire non sans avoir prononcer quelques paroles énigmatiques. Mary va alors être prise dans une aventure à base de contrebande et d'espionage.

Premier tome d'une série policière historique, cette avnture de Mary Finch est très plaisante. L'héroïne est très intelligente, mais a bien des moments on se rend compte qu'elle est encore très jeune, et du coup, même si elle suscite l'admiration de plusieurs personnages, on évite le personnage trop fort dans tous les domaines et vite insupportable. Le récit est bien mené, même si on a droit en suspects au coup classique des deux gentlemen attirant chacun à leur manière, et le coupable est le plus attendu des deux (entre le pauvre militaire pas séduisant au premier abord mais en fait si et les pieds sur terre avec une sympathique famille et le riche propriétaire beau comme un dieu, cultivé mais qui n'a pas de personne plus proche qu'un mystérieux employé, forcément...). Cela dit, en donnant un aperçu de leur point de vue, l'auteur parvient à nous faire douter et à se demander si vraiment on ne ferait pas fausse route. J'aurais préféré un twist (aucun des deux ne sont coupables, ou plus audacieux, les deux le seraient) mais qu'importe. Le traitre s'échappe, et comme malgré tout il n'est pas antipathique, donc il est à prévoir qu'il refasse surface et qu'on nous serve l'affrontement teinté d'admiration plus ou moins réciproque entre lui et l'héroïne.

La période me plait, et le roman était très agréable quoique pas franchement innovant. À suivre.