Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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The Madness of George III
Après vingt-huit ans de règne, la conduite de George III commence à devenir de plus en plus perturbante. Tandis que son fils aîné ambitionne de devenir régent avec l'appui de l'opposition menée par Fox, le premier ministre Pitt tente de minimiser le problème afin de maintenir son gouvernement en place. Les médecins se succèdent, qui n'ont pas forcément pour intérêt de voir leur royal patient guérir, jusqu'à ce que lady Pembroke, dame de compagnie de la reine, semble trouver l'homme de la situation.

Après avoir redécouvert avec plaisir le film de Nicholas Hytner, j'ai décidé de lire la pièce dont il était tiré, signée Alan Bennett. L'adaptation est très fidèle (il faut dire que Bennett s'est occupé du scenario) mais il y a quelques différences importantes: la pièce met d'avantage l'accent sur les manœuvres politiques, qui n'étaient pas ignorées dans le film, mais l'accent était plus mis sur le roi et son entourage immédiat. Sheridan a ainsi plus d'importance, on voit deux personnages quémander des faveurs auprès des deux camps, et on insiste beaucoup plus sur l'alcoolisme de Pitt le Jeune et la folie de son père (juste mentionnés dans le film). En revanche, Fox parait un peu plus effacé, puisqu'il partage la représentation de l'opposition avec Sheridan.

Toute la partie entre Greville et Lady Pembroke est absente (Greville est plus maltraité dans le film, dans la pièce, il n'a juste aucune promotion contrairement à Fitzroy) et un des pages, Braun, est nettement plus déplaisant, prenant plaisir à tous les malheurs du roi, contrairement à Papandiek, vraiment dévoué (dans le film il se contente d'un "Georgie-boy" moqueur avant que le roi ne se fasse appliquer des ventouses).

Dans tous les cas cela reste une très bonne comédie sur le pouvoir, avec ses moments touchants.

. La pièce et le film n'ont pas exactement le même titre. La légende dit que les producteurs craignaient qu'en sortant un film appelé The Madness of King George III, le public américain ne se déplace pas, pensant avoir raté les deux premiers volets de la trilogie. Une version parfois confirmée, parfois infirmée...
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 14 Juin 2011, 23:06bouillonnant dans le chaudron "Littérature".