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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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La Petite Princesse

Sara Crewe passe les premières années de sa vie en Inde, choyée par son riche père. Lorsque la Première Guerre Mondiale éclate, le capitaine Crewe la place dans la pension de jeunes filles de Miss Minchin, à New-York, loin du front pour lequel il part. Sara devient vite la vedette de l'école, mais lorsque son père est laissé pour mort, sa fortune disparue avec lui, elle est réduite au rang de domestique.

La Petite Princesse est à la base un classique de la littérature pour la jeunesse de Frances Hogdson Burnett, à qui l'on doit également Le Petit Lord Fauntleroy ou Le Jardin Secret. En France et pour ceux qui ont grandi dans les années 80, la référence est la série animée japonaise Princesse Sara. Je n'attendais donc pas grand chose d'une version live d'une histoire connue par coeur et pleine de bons sentiments.

Ce film d'Alfonso Cuaron s'est donc révélé une excellente surprise. Il prend quelques libertés avec le roman, la moins utile en apparence étant la transposition à New York plutôt que Londres. Le reste, en revanche, fonctionne bien mieux. L'époque est changée puisque l'histoire se déroule dans un contexte de guerre, et plutôt que de mourir de maladie en se croyant ruiné, Ralph Crewe est juste blessé et amnésique, et retrouvera Sara à la fin.

Le casting est excellent, toutes les petites filles sont très mignonnes (Camilla Belle est cachée parmi elles), Eleonor Bron est une parfaite miss Minchin et je ne connaissais pas Liam Cunningham mais il est très sexy. On notera que les héroïnes sont un peu plus douées d'initiative que dans le livre et que moins de filles lâchent Sara après sa disgrâce, comme en témoigne la scène du médaillon. Amélia Minchin a également droit à une sous-intrigue amusante. Globalement, le scénario bénéficie de plus de péripéties, en mettant Sara en danger à la fin, histoire d'avoir un climax digne de ce nom!

La musique de Patrick Doyle est également remarquable, mais la mise en scène particulièrement est excellente, soutenue par la photographie d'Emmanuel Lubezki. On est vraiment pris dans la magie du film et ses renvois réguliers au Ramayana, et loin de l'académisme qui est toujours le risque de ce genre d'adaptations. De plus, Cuaron évite toujours la niaiserie, ce qui n'est pas non plus évident étant donné l'histoire de base.

La Petite Princesse est un vrai petit bijou qui mériterait vraiment de devenir un classique des films pour enfants (et adultes).

potion préparée par Zakath Nath, le Vendredi 6 Août 2010, 02:51bouillonnant dans le chaudron "Films".