Le Docteur et ses compagnons sont cernés par une armée d'Anges Pleureurs. Heureusement, le Seigneur du Temps a plus d'un tour dans son sac et les voilà, très temporairement, à l'abri.

Le rythme dans cette seconde partie ne faiblit pas une seconde. Si les Anges Pleureurs ne sont plus aussi effrayants que dans Blink, cette histoire ne reposant pas vraiment sur l'angoisse pure, on a tout de même droit à d'excellentes scènes les concernant, comme lorsqu'Amy doit se frayer un chemin entre eux sans ouvrir les yeux.

Mais surtout, contrairement aux saisons précédentes, l'arc narratif de celle-ci est clairement repéré par les personnages assez tôt, plutôt que dans la dernière ligne droite. Ce qui fait un peu mieux passer le fait de mettre la faille bien en évidence dans les précédents épisodes à l'insu du Docteur et d'Amy, qui, au bout de 10 épisodes à passer à côté sans rien voir, seraient légèrement passé pour des truffes.

Quant à River Song, à l'issu de ce double épisode, pour une réponse grapillée à son sujet, dix nouvelles questions se posent.

Il y a donc énormément d'éléments intéressants dans cet épisode, et qui demanderont sans doute à être revus d'un oeil neuf une fois la saison terminée, mais on peut regretter qu'encore une fois, même si c'est moins flagrant que dans The Beast Below et Victory of The Daleks, on passe un peu vite du coq à l'âne. Je ne sais pas si c'est une question de budget ou pour s'aligner avec le format américain maintenant que Doctor Who connait un succès croissant aux USA, mais les épisodes qui faisaient auparavant trois bons quarts d'heure sont systématiquement réduit à 42 minutes maximum. Cela peut sembler sans importance mais en trois minutes on peut donner des informations ou mieux ménager ses transitions.

Ces quelques réserves exceptées, on a quand même un nouveau dyptique de qualité!