Sam Tyler est toujours coincé en 1973, se creusant la tête pour trouver un moyen de revenir à son époque, ou attendant d'en être tiré, il ne sait plus très bien. Il faut dire qu'il a fort à faire avec Gene Hunt et son équipe de branquignols.

On retrouve avec plaisir les personnages de la saison 1 de Life on Mars, pour une série d'épisodes qui n'accusent pas une baisse de niveau, au contraire. On retrouve ce mélange de policier et de fantastique, et on continue d'explorer avec Sam les années 70, en abordant cette fois-ci des thèmes comme les attentats de l'IRA, les agressions racistes ou encore l'échangisme. Annie monte en grade et Gene Hunt est toujours aussi délicieux, et des guests comme Marc Warren ou Kevin R. McNally (le Gibbs de Pirates des Caraïbes, sans rouflaquettes) viennent faire coucou.

La série pourrait se reposer sur ses acquis, mais dès la fin du premier épisode, on a encore plus de grain à moudre quand on a enfin un signe de vie de Hyde, sujet qui avait été esquivé jusque-là. Du coup, tout ne parait pas aussi simple qu'un simple coma, ce que confirmera la fin de saison et surtout le dernier épisode qui nous balade allègremment. Bien sûr, on pourra remettre en cause la vraisemblance de la révélation finale ou tout interprêter différemment, mais malgré tout j'ai fini le sourire aux lèvres et c'était plus que je n'en espérais à ce stade!

Et naturellement, ça donne envie de reprendre dès le début pour analyser à nouveau les divers éléments avec un œil différent.