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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Les Tudors, saison 1

Le jeune roi Henry VIII règne sur l'Angleterre, sa vie partagée entre ses maîtresses et l'envie d'en découdre avec la France. Lorsqu'il commence à s'inquiéter de ne pas avoir d'héritier mâle, il envisage le divorce d'avec son épouse, Catherine d'Aragon. Son entourage intrigue donc à qui mieux mieux afin de tirer partie de la situation.

Les Tudors est une série créée par Michael Hirst, déjà scénariste des films sur Elizabeth avec Cate Blanchett. Autant dire que la période l'intéresse, même si comme dans toute fiction historique, il vaut mieux ne pas chipoter sur les libertés prises. La principale consiste à accepter dans le rôle du roi Henry le beau Jonathan Rhys Meyers, qui contrairement au personnage, ne va pas se dégrader physiquement au fil des épisodes.

La série se laisse suivre, avec de jolis costumes, des intrigues à foison, et une distribution des plus sympathiques. Si JRM n'a pas le physique du rôle, il est en revanche charismatique avec un petit côté psychopathe qui convient. Sam Neill campe un cardinal Wolsey cauteleux et Jeremy Northam en Thomas More est également très bon. Du côté des dames, la plupart ne sont que des mâitresses qui ne font que défiler, mais Maria Doyle Kennedy dans le rôle de Catherine d'Aragon tire son épingle du jeu, et si Natalie Dormer est pour l'instant assez peu attachante, elle m'a tout de même l'air d'une bonne Anne Boleyn.

Par contre, le rythme est parfois assez mou, les épisodes peinant à avoir un axe central autour duquel le reste se greffe. Du coup, on a l'impression de voir une suite de scènes coupées toutes les 45 minutes, et de ce fait, la saison donne un peu l'impression de se terminer en queue de poisson sur la scène finale alors que ce qui a précédé (la mort de Wolsey) était beaucoup plus fort. Même s'il y a moins de scènes de cul que dans Rome, et moins explicites en général, on a parfois (surtout en début de saison) l'impression qu'on insiste trop là-dessus, et sur le côté sexy de la série, avec ses héros beaux gosses et les poses lascives d'Anne Boleyn sur les affiches promos. Au final on n'en est pas encore arrivé au divorce et à la rupture avec l'Église catholique, donc vivement la saison 2 pour voir ça.

potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 11 Octobre 2009, 15:45bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".