Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Victoria, saison 2
La reine Victoria a donné naissance à une fille et voit d'un mauvais œil le fait qu'on tente de l'écarter des affaires du royaume maintenant qu'elle est mère de famille. Ce n'est pas sans causer quelques frictions avec son mari, or ils ont intérêt à se montrer soudés face aux crises qui pointent.

L'année dernière, ITV avait ouvert le ban des séries consacrées aux têtes couronnées british en se penchant sur le cas d'une des plus célèbres d'entre toutes, Victoria. Le résultat était en demi-teinte: pas déplaisant à suivre mais très sucré, avec des personnages principaux jolis à regarder mais lisses dans des décors qui l'étaient tout autant. De plus, le scénario n'arrivait pas toujours bien à mêler petite et grande histoire et les intrigues concernant les domestiques s'intégraient difficilement pour proposer en plus des scènes peu passionnantes.

Toujours chapeautée par Daisy Goodwin, cette deuxième saison s'inscrit à première vue dans la droite lignée de la première, et pourtant, subtile amélioration ou simple confort de regarder un spectacle familier et pas trop exigeant, elle est nettement mieux passée.

On retrouve les visages connus de la saison 1 et si le couple principal manque toujours d'aspérités, on commence à s'y faire. David Oakes est plus présent, ce qui ne gâche rien bien qu'il ne soit pas vraiment à contre-emploi en aristo débauché.

On accueillera cependant Diana Riggs, visiblement abonnée désormais aux rôles de vieille bique à la langue acérée, Jordan Waller et Leo Suter en officiels de la cour qui se tournent autour mais dont la romance est rendue compliquée par l'époque et même, le temps d'un épisode, une apparition de notre Bruno Wolkowitch national en Louis-Philippe lors d'une escapade française où on n'échappera pas à quelques clichés.

On aura aussi droit à quelques sous-intrigues fantaisistes comme celle concernant l'ascendance du prince Albert, ce qui nous permet de revoir Alex Jennings et je ne m'en plains pas mais cela parait un peu mélodramatique.

Les moments les plus intéressants de la saison reposent principalement dans le traitement des dépressions de Victoria suivant ses accouchements (elle en est à un tiers de sa progéniture à l'issue de ces huit épisodes), mal comprises à l'époque, et l'évocation de la Grande Famine qui ravagea l'Irlande. Encore une fois, on essaie tout de même de donner le beau rôle à une Victoria bien plus consciente que son entourage de la gravité de la situation ce qui est charitable (même si elle a contribué pécuniairement dans une certaine mesure, on pourra toujours penser qu'elle aurait pu faire plus), mais le mépris des Anglais pour les Irlandais et l'indifférence à leur sort cachée derrière les justifications les plus variées sont bien dépeints.

On ne tient pas encore la série en costumes du siècle, ni même de la décennie et probablement pas de l'année, mais Victoria n'en demeure pas moins un rendez-vous agréable et marche apparemment suffisamment bien pour qu'on lui offre un épisode de Noël à l'instar de Downton Abbey.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 16 Octobre 2017, 21:15bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".