Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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L'Enfant des Ombres
Alors que les vacances de la Toussaint approchent, la vie du pensionnat où Camilia est interne est perturbée par des événements de plus en plus inquiétants. Morgane, une camarade de classe, est effrayée par ce qu'elle appelle des Ombres qui hantent les couloirs de l'établissement. Camilia et ses amis prennent vite la menace au sérieux mais ne savent comment y faire face.

Quel est le premier roman d'épouvante que j'ai lu? Je suis incapable de le dire mais je suis à peu près sûre de n'avoir abordé le genre qu'au collège. Les histoires de vampires ou de fantômes découvertes en primaire étaient avant tout humoristiques. Je sais que mon premier roman d'épouvante pour adulte, c'était Ça, à la fin de la cinquième mais avant? Il y a deux livres jeunesse qui m'ont pourtant marquée avant cela sans que je sache lequel à la primeur: La Maison des Morts de R.L. Stine, premier Chair de Poule que j'ai lu qui allait être suivi de quelques autres avant que je ne réalise le formatage des intrigues et trouve de ce fait cette série très prévisible. L'autre, de multiples fois réemprunté à la bibliothèque municipale voisine était L'Enfant des Ombres de Moka alias Elvire Murail, dans la collection Medium de L'École des Loisirs, collection totalement associée à mes années collège.

Il est toujours risqué de revenir aux livres ou aux films qu'on a savouré en boucle dans ses jeunes années et le premier choc en me procurant la version e-book a été de constater à quel point le roman était court... Mais aucune ligne n'est vraiment perdue. On plonge dans un internat où se déroulent des événements étranges et Moka y va franco par moment dans le gore (comme dans La Marque du Diable que j'avais lu avec autant de plaisir ensuite... J'en reparlerais probablement bientôt). Les enfants ne sont pas épargnés quand bien même sont-ils désagréables comme l'horrible Domino (le traitement de Jules est en revanche très cruel). D'ailleurs, j'avais oublié à quel point les personnages avaient pour beaucoup des prénoms assez peu courants (Domino donc, avec son ami Kiki, Gall... Bon, il y a aussi des Clément et des Valentine mais on se doute que tout ce beau monde ne vient pas de ZEP). Bien entendu, une fois adulte, on remarque davantage les facilités comme le carnet dont hérite opportunément un protagoniste et la conclusion est très fleur-bleue. Il n'empêche que l'ambiance inquiétante qui s'abat sur le pensionnat est réussie avec un crescendo bien amené vers la dernière nuit de terreur.

L'Enfant des Ombres, quelques trente ans plus tard, fait son petit effet et demeure probablement une passerelle idéale pour passer de romans d'épouvante inoffensifs et édulcorés à des approches plus adultes du genre.
potion préparée par Zakath Nath, le Mercredi 29 Janvier 2025, 12:02bouillonnant dans le chaudron "Littérature".