Du vieux, du neuf, et un Drago Malefoy qui n'est pas à la fête!

C'est toujours aussi prometteur, mais quelque chose me chiffone c'est le "you are the chosen one" de Dumbledore, très premier degré. En fantasy, le coup de la prophétie et de l'élu est si courant que c'est devenu un gros cliché et il est dur de tirer son épingle du jeu. Si à la fin du tome 5 on avait pu voir venir la prophétie de loin, dans le tome 6 le traitement permettait d'arrondir les angles: Dumbledore dit bien que les prophéties ne sont pas sensées s'accomplir à partir du moment où on les a prononcé, et que la seule importance de celle-là tient est juste celle que Voldemort lui a accordé, qu'Harry affraonterait Voldemort parce qu'il pense que c'est ce qu'il doit faire et pas parce qu'une prophétie le lui dicte, etc. Quant au titre d'élu, il est avancé par la Gazette du Sorcier et consort, qui l'année précédente traînait Harry dans la boue, bref, c'est un titre ridicule qui ne vaut rien. Sauf que là, j'ai bien peur que cet aspect de l'histoire devienne bien le cliché contourné dans le livre.

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