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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Un mariage de rêve

John Whitaker, jeune anglais de bonne famille, épouse Larita, une américaine championne de courses automobiles. Les mariés s'apprêtent à passer quelques jours dans le domaine de la famille de John, mais il faudra faire avec un inconvénient de taille: la mère de John, qui voit d'un mauvais oeil l'arrivée de cette greluche du Nouveau Monde.

Deuxième comédie anglaise sortie en France cette semaine après Good Morning England, et affligée d'un titre encore plus catastrophique (à la base, le film s'appelle Easy Virtue, soit "petite vertu"), et on a beau nous parler de "l'humour anglais", les deux films sont radicalement différents, même si chacun est appréciable dans son genre.

Adaptée d'une pièce de Noel Coward, l'intrigue n'a rien d'original, on a l'habitude des guéguerres belle-mère/bru. Tout comme des films sur la bonne société anglaise coincée et sauvant à tout prix les apparence.

Pourtant, on passe un excellent moment. Si le contexte semble plus classique que Priscilla folle du désert, le film qui a fait connaître le réalisateur, Stephen Elliott, celui-ci s'amuse quitte à prendre à contrepied, témoin la scène de chasse à cours sur une reprise de Sex Bomb. Le casting est aux petits oignons également, avec une Kristin Scott-Thomas parfaite dans un rôle finalement peu originale de belle-mère snob mais qui lutte pour sauvegarder le domaine familial, un Colin Firth délicieusement cynique, une Jessica Biel en élément perturbateur, un Ben Barnes charmant en jeune premier et qui a plus l'occasion de montrer de quoi il est capable qu'en prince Caspian (même si on lui souhaite des rôles plus conséquent à l'avenir). Le reste de la distribution est à l'avenant, mais coup de coeur pour Kris Marshall dans le rôle du majordome (in)digne.

Le film pourrait se contenter d'être un divertissement léger dans l'esprit des livres de PG Wodehouse, mais là encore il se révèle plus intéressant en n'hésitant pas à prendre un ton plus grave quand nécessaire, entre deux répliques acerbes et hilarantes: le passé de Larita, les conséquences de la Grande Guerre sur le personnage de Colin Firth et ce que cela entraîne pour le reste de la famille, etc. Un mariage de rêve est donc une très bonne comédie, moins superficielle que les apparences pouvaient le laisser soupçonner.

potion préparée par Zakath Nath, le Vendredi 8 Mai 2009, 10:54bouillonnant dans le chaudron "Films".