Luke s'apprête à partir pour Oxford, quand il est pris d'étranges cauchemars. Comment est-ce possible, lui qui est dans l'incapacité de rêver? Contrairement à ce que son entourage pense, le stress de la séparation n'y est pour rien.

Cette dernière saison en date du spin-off de Doctor Who est vraiment un plaisir. Après une introduction mettant en scène des Slitheens, qu'on ne reverra heureusement plus par la suite, on entre dans le vif du sujet. Après Maria (évoquée néanmoins), c'est au tour de Luke de faire ses adieux avec le groupe (même si on le reverra par la suite tout de même), son interprète voulant se consacrer un peu plus à ses études. Son double-épisode de départ est plutôt réussi, avec un méchant en surjeu ( joué par le même acteur que Davros) comme souvent.

Contrairement à la saison 2, on n'impose pas rapidement un remplaçant, et la part belle est mis sur le duo Clyde/Rani, qui fonctionne parfaitement. Si les Judoons finissent par suspendre leur interdiction de voyager dans l'espace, ils feraient de très bons compagnons dans la série-mère.

Le moment le plus attendu de la saison est le double épisode The Death of the Doctor, écrit par Russell T. Davies, voyant le retour d'une précédente compagne de Third, Jo Grant, jouée par Katy Manning (aussi connue pour des photos olé-olé avec un Dalek) et l'apparition d'Eleven lui-même. Très drôle, même si Jo aurait sans doute été soûlante à la longue.

Le reste de la saison ne démérite pas, avec notemment une histoire de voyage dans le temps à la recherche d'objets, chaque membre du groupe se retrouvant à une époque différente, et une dernière histoire où Sarah-Jane semble vieillir, et perdre ses capacités, alors que fort opportunément une femme plus jeune semble prête à prendre le relais.

Bien sûr, il y a toujours des résolutions d'intrigue manquant d'ampleur et des facilités dans les rebondissements, comme dans les précédentes saisons, et j'ai toujours du mal avec Elizabeth Sladen par moment, mais la série ne cesse de se bonifier. La prochaine saison sera probablement la dernière, alors espérons qu'elle soit au moins à la hauteur de celle-ci!