Le Chevalier Rouge est capitaine d'une compagnie de mercenaire. Lui et ses hommes sont chargés de protéger un couvent fortifié, sans se douter de la véritable ampleur de la menace.

Avec sa jolie couverture et ses illustrations en tête de chapitres, The Red Knight fait partie de ces livres qu'on voudrait adorer, et pendant les premières pages, il y a de quoi espérer. On passe rapidement d'un personnage à l'autre et il faut donc du temps pour les cerner et avoir une idée de l'univers mais il se dégage une sacrée ambiance de tout cela, le monde, à la fois proche du nôtre (les personnages sont chrétiens plutôt qu'adeptes d'une religion calquée sur le christianisme mais inventée, par exemple) et légendaire, et il y a un petit parfum de légende arthurienne, plus dans l'atmosphère que dans les péripéties, tout en décrivant un quotidien réaliste à travers des personnages d'horizon divers.

Malheureusement, et malgré une bataille dantesque prenant une grand part de la seconde moitié du roman, l'intérêt faiblit au fur et à mesure. Si l'on se repère plus facilement entre les différents personnages et leur personnalité, il est difficile de d'attacher à qui que ce soit et de se sentir concerné par les enjeux. Ça me rappelle mon ressenti sur Gardens of the Moon où on sentait bien que l'univers bâti était impressionnant, mais où faut d'implication j'avais l'impression d'observer une fourmilière de très haut. Dommage même si le livre a des qualités.