Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
The Raven's head
1224. Vincent, apprenti d'un bibliothécaire, pense qu'il peut faire chanter le seigneur local et se retrouve vite en fuite, avec en sa possession une tête de corbeau sculptée qui semble posséder un sinistre pouvoir. Pendant ce temps, dans le Norfolk, Lord Sylvain se livre à de mystérieuses expériences alchimiques, auxquelles Vincent, Gisa, la nièce d'un apothicaire et Régulus, un jeune serf recueilli par des moines, vont se retrouver mêlés.

À chaque nouveau roman de Karen Maitland, j'espère l'apprécier autant que Company of Liars. Si The Owl Killers se défendait bien, j'avais été moins satisfaite de The Gallow's Curse et ce quatrième livre que je lis de l'auteure est celui que j'ai le moins aimé. On retrouve tous les ingrédients habituels, un Moyen Âge âpre, une vision des religieux de tous poils assez peu flatteuse, un narrateur peu fiable et une bonne dose de surnaturel (il y a d'ailleurs de moins en moins d’ambiguïté à chaque roman qui passe) mais la sauce prend moins facilement. Vincent n'est pas attachant, on ne veut pas de mal à Régulus mais il est trop jeune pour être intéressant, Gisa s'en sort mieux mais finalement il n'y a guère que pour Félix que je m'inquiétais vraiment et c'est un personnage assez secondaire. Les méchants sont pour leur part très très méchants et carrément outranciers dans le cas de Sylvain, ce qui m'a fait un peu sortir de l'histoire également.

De plus, Karen Maitland a tendance à toujours un peu trop réutiliser le même schéma dans ses fins, ce qui les rend prévisibles et empêche également de vouloir s'attacher totalement aux héros quand on se doute de comment ça risque de se conclure. Dommage.
potion préparée par Zakath Nath, le Samedi 30 Janvier 2016, 14:51bouillonnant dans le chaudron "Littérature".