Une famille résidant dans le quartier d'Enfield à Londres se trouve victime d'un esprit frappeur. Il reçoive l'aide de Maurice Grosse, qui s'intéresse au paranormal depuis la mort récente de sa fille, puis celle de Guy Playfair, qui commence par douter de la réalité des phénomènes.

Le thème de la maison hantée par un fantôme ou un poltergeist n'est pas neuf et le genre est tellement codifié qu'il est parfois difficile de surprendre. Néanmoins, un résultat classique mais efficace n'est pas forcément plus aisé à atteindre. Comme souvent, on se base librement sur un événement réel, cette fois-ci ayant eu lieu dans un coin de Londres dans les années 70. Pas de manoir gothique ou de pavillon de banlieue américaine, ce qui change bien que malheureusement ce ne soit pas vraiment exploité. Les phénomènes dépeints sont les plus communs et si la mise en scène est soignée elle ne parvient pas vraiment à instaurer la tension nécessaire.

Les personnages quant à eux sont bien campés, on retiendra Timpothy Spall et Matthew MacFadyen sans oublier la jeune Eleanor Worthington-Cox, à tenir à l’œil à l'avenir. Malheureusement, ils ne sont pas exploités à leur juste valeur. Il y a des pistes intéressantes comme le fait que les enfants sont soupçonnés d'essayer d'attirer l'attention à cause de certaines difficultés familiales mais ce n'est pas assez creusé. Cela pourra faire frissonner si l'on est d'humeur réceptive mais il y a plus de chance de vite oublier toute cette histoire.