Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Potion précédente-Potion suivante
The Crown, saison 2 épisode 10: Mistery Man
Elizabeth attend un nouvel enfant, mais sa grossesse s'annonce plus difficile que les précédentes. De son côté, Harold MacMillan est fragilisé par un scandale impliquant un ministre de son gouvernement, John Profumo.

C'est reparti pour le dernier recap de la saison et comme pour la précédente, on peut regretter que malgré des scènes réussies, l'apothéose que l'on pourrait espérer pour une série de cette qualité ne soit pas au rendez-vous. Néanmoins, pour le dernier épisode de l'ensemble du casting, on leur donne tout de même l'occasion de briller.

L'épisode s'ouvre sur un petit matin d'avril 1962 et, deux problèmes: tout d'abord Philip a du adopter une mauvaise position dans son sommeil car il se réveille avec une douleur au cou. C'est peut-être le moment où il est le plus facile de s'identifier au personnage des vingts épisodes déjà en boite.

Deuxième problème: lors de mon revisionnage j'avais été agréablement surprise de constater que les jalons de la crise qui va exploser dans cet épisode étaient posés dès le début de la saison, quand Margaret évoque devant Elizabeth le fait que Philip fréquente un ostéopathe chelou. L'ennui c'est que cette conversation se déroulait quelques années avant l'action de cette scène d'ouverture montrant la rencontre entre Philip et Stephen Ward. Alors soit le duc fréquentait une série d'ostéos peu recommandables, ce dont je doute, soit Peter Morgan s'est emmêlé les pinceaux en adoptant une structure moins linéaire cette saison et en voulant faire du foreshadowing. Ou alors Matt Smith recommence à faire n'importe quoi avec le TARDIS.

Enchaînons néanmoins. Philip, adepte de la maxime un esprit sain dans un corps sain, fait sa petite gymnastique matinale dans le parc, et c'est assez amusant à regarder.

L'échauffement est régulièrement perturbé par sa douleur qui ne s'en va pas.

Et comme son valet est réticent à le manipuler trop vigoureusement, Philip décide de prendre les choses en main lui-même.

Une riche idée. On l'emmène donc voir le fameux Stephen Ward, qui a de très bonnes références et s'occupe de tout un tas de pontes, comme Winston Churchill.

Ward remet promptement son patient sur pied avant de lui expliquer que souvent, les gens qui viennent le voir ont des problèmes davantage dûs à la tension qu'à de faux mouvements. Aussi aime-t-il organiser des week-end détentes, et pourquoi le duc ne viendrait-il pas? Il lui tirerait le portrait à l'occasion car il a la fibre artistique.

Le regard de Philip s'arrête sur la photo d'une certaine Christine dont Ward lui indique qu'elle est justement souvent présente à ses fameux week-end et tout de suite, le duc assure avec le sourire qu'il se sent beaucoup mieux. Ce qui laisse naturellement supposer qu'il a décidé d'accepter l'invitation, mais rien n'est formulé explicitement.

Le générique passé, on se retrouve un an plus tard en compagnie de la fameuse Christine, Keeler de son nom de famille, interrogée au sujet de ses fréquentations.

Connait-elle notamment Eugene Ivanov, attaché soviétique, et a-t-elle eu une relation avec John Profumo, Ministre de la Défense, qui comme elle fréquentaient Stephen Ward? La jeune femme se refuse encore à tout commentaire.

MacMillan, pour sa part, reçoit la visite du fameux Profumo dans sa gentilhommière.

Il en rapporte la substantifique moelle à sa femme le soir venu. Il a voulu une conversation franche avec son ministre au sujet des vilaines rumeurs qui couraient et qui risquaient de mettre en danger tout le travail accompli par le gouvernement, mais Profumo l'a assuré de son intégrité et MacMillan est tout disposé à le croire. Il a bien regardé Profumo les yeux dans les yeux et il sait reconnaître un homme qui ment.

Mrs Macmillan reste dubitative et lui montre une photo qui circule dans la presse, prise lors d'une des fameuses soirées de Ward: l'invité de dos à l'arrière-plan pourrait totalement être Profumo.

MacMillan est convaincu que Profumo n'est pas cet homme-mystère, et Mrs MacMillan est convaincue que son mari est un idiot beaucoup trop confiant.

Le Premier Ministre campe cependant sur ses positions et assure donc à la presse qu'il soutient totalement Profumo dans cette histoire.

À Buckingham, Elizabeth tient une nouvelle fois le bureau des pleurs, et cette fois-ci c'est une certaine Marina qui vient se plaindre. Pour la situer car l'épisode reste vague, il s'agit de la duchesse de Kent, cousine de Philip et veuve du prince George, duc de Kent, un des frères de George VI, mort durant la Seconde Guerre Mondiale dans le crash de son hydravion. Je conseille d'ailleurs, si ce n'est déjà fait, de regarder Upstairs Donwstairs version 2010 où ce personnage apparait régulièrement.

Marina récrimine contre Margaret qui a entrepris des travaux d'envergure dans ses appartements, et comme elle partage le même palais que les Kent et les Gloucester (la famille du duc de Gloucester, un autre frangin de Bertie), le boucan à toute heure finit par porter sur les nerfs de tout le monde. Elizabeth promet d'aller voir sa sœur pour la convaincre de se calmer.

Ultime revenant de la saison, Elizabeth est visitée par John Weir, le médecin de famille qui a enterré George VI et la reine Mary la saison précédente. Cette fois-ci, il vient avec une bonne nouvelle: le diagnostic est formel, la reine est enceinte! Toutefois, ce coup-ci il faudra être plus prudente, la prise de sang indique quelques carences en fer et la grossesse risque d'être plus difficile que prévue.

La reine se précipite dans les appartements de Philip pour transmettre l'information, seulement pour découvrir que ce dernier est parti en week-end. Un mercredi.

Pendant ce temps, Stephen Ward est embarqué par les flics en vue d'un interrogatoire.

Il se montre vite très loquace, comme l'explique un journaliste à son patron, interrompant la conversation de celui-ci avec un mystérieux fumeur. Ward a tout avoué: au sujet de l'espion russe, d'avoir présenté des call-girls à Profumo, qui devrait démissionner d'un moment à l'autre. On tient le scandale du siècle (au moins jusqu'au suivant).

Le journaliste repart travailler à son article et on découvre que l'homme à la cigarette est Tony Armstrong-Jones, qui revient de voyage et envisage de repartir aussi sec. Son interlocuteur s'étonne de le voir avec la bougeotte alors qu'il a entendu dire que la princesse Margaret est enceinte, mais Tony estime que dans un couple, il faut savoir identifier ce qui lui permet de tenir, et dans son cas, c'est l'absence. Bref, on sent bien que sur ce front là ça commence à partir en biberine, ce qui n'est guère une surprise et devrait revenir sur le tapis en saison 3.

Elizabeth honore sa promesse d'essayer de raisonner Margaret et les deux sœurs se félicitent mutuellement pour leur bébé à venir avant que le sujet des travaux soient abordés et comme prévu, Margaret ne prend pas les critiques avec équanimité.

Pour un spectateur moderne, je ne sais pas ce qui crispe le plus, voir George VI continuer de cloper avec un unique poumon cancéreux ou Margaret picoler alors qu'elle se sait enceinte. Quoiqu'il en soit, Margaret n'a que faire des plaintes des Gloucester et des Kent, surtout cette vache de Marina, une membre de la famille de réfugiés déguenillés de Philip. Encore une fois, on insiste sur le côté outsider du duc d'Édimbourg mais dans les faits, il y a peu de chance que Marina ait pu être ainsi prise de haut: elle a intégré le clan Windsor avant Philip, et à l'époque, seule épouse d'un enfant de George V à être issue d'une famille royale et très glamour, c'est surtout elle qui prenait de haut ses belles-sœurs qui n'étaient que des petites cadettes d'aristocrates écossais.

Margaret détourne le sujet sur la grossesse d'Elizabeth et puisque celle-ci s'annonce plus difficile que d'habitude, elle lui conseille de faire en sorte que Philip lui facilite la vie en étant plus présent, surtout avec la rumeur qui court qu'il serait l'homme-mystère de la photo. Une théorie qu'Elizabeth juge absurde, mais maintenant que sa chère sœur la lui a mise en tête, elle va rester.

Le scandale Profumo ayant gravement altéré la crédibilité du gouvernement et sa propre autorité, MacMillan annonce à la reine qu'il envisage de démissionner, mais celle-ci se montre ferme: le pays a besoin de stabilité, et elle-même va devoir partir à Balmoral loin de l'agitation pour ne pas se mettre en danger à cause de cette fichue grossesse, donc il est prié de tenir bon encore quelques mois, cela signifierait beaucoup pour elle. MacMillan accepte de rester en place le temps voulu.

Il faut tout de même qu'il y ait quelqu'un qui s'amuse dans tout ce marasme, et c'est Mrs MacMillan qui raconte avec délice à son mari qu'elle a assisté à un spectacle absolument hilarant, monté par de jeunes comiques qui n'hésitent pas à taper sur tout le monde, y compris les évêques et la reine.

L'un d'eux est Peter Cook que l'on avait déjà croisé dans Matrimonium et qui a monté une revue avec trois compères, dont celui qui sera longtemps son complice, Dudley Moore, ici joué par Ryan Sampson, le Grumio de Plebs, Alan Bennett (qui continuera d'avoir un regard irrévérencieux sur la royauté avec notamment La Folie du Roi George ou La Reine des Lectrices et Jonathan Miller.

MacMillan s'inquiète immédiatement d'une chose: si ces impertinents se moquent de tout le monde, a-t-il été visé? Sa femme s'empresse de lui assurer que oui, et que c'était d'ailleurs très drôle. Mais pas méchant du tout, il n'a qu'à aller voir lui-même, ça le détendra.

Elizabeth est sur le départ pour Balmoral, mais si elle espérait que Philip soit d'un grand soutien, elle se montrait optimiste car de son côté, il fait ses valises pour St-Moritz.

S'ensuit un montage parallèle où l'on suit le procès de Stephen Ward, mis plus bas que terre et désigné comme l'illustration parfaite de l'effondrement des valeurs morales du pays...

Elizabeth qui se rend à Balmoral en solitaire, ruminant sur les derniers développement de l'affaire Ward.

Et Macmillan qui a suivi les conseils de son épouse et trouve effectivement le spectacle amusant.

Jusqu'au moment où l'on commence à le caricaturer, surtout quand Peter Cook le reconnait dans le public et le prend directement à partie, en faisant le point de mire des spectateurs.

MacMillan a beau essayer de faire bonne figure et de rire avec l'assemblée, il est en réalité totalement effondré d'être la cible de la risée générale.

Il s'en sort toujours mieux que Ward qui préfère se suicider que d'affronter le verdict qui doit être prononcé le lendemain.

Michael Adeane, éternel messager de mauvais augure, apporte la nouvelle de la mort de Ward à la reine qui comatait sur le canapé.

Ce ne serait qu'une information sordide pour couronner une histoire sordide s'il n'y avait plus gênant: des témoins ont vu Philip se rendre chez Ward à plusieurs reprises et parmi les affaires de l'ostéopathe se trouvaient des portraits du duc qu'il avait réalisé lui-même.

Que la reine se rassure, on s'emploie à récupérer tous les portraits qui pourraient circuler. Ce n'est néanmoins pas ce qui chiffonne le plus Elizabeth. C'est bien gentil d'éviter le scandale mais à quel point son mari y est impliqué?

On a ensuite droit à une jolie petite scène contemplative où la reine broie du noir par un temps maussade, météo reflétant les tourments intérieurs, tout ça tout ça.

Elle est tirée de ses pensées par Adeane, qui décidément les collectionne, qui lui annonce qu'elle doit rentrer fissa à Londres, car MacMillan, contrairement à ce qu'elle lui avait demandé, a finalement présenté sa démission.

En effet, MacMillan, qui pensait que sa vie était en danger, a immédiatement préféré quitter son poste, pour que des examens médicaux révèlent qu'il ne souffrait que d'une tumeur bénigne, ce qui est ballot. D'après le secrétaire privé, après tous ses soucis des derniers mois, MacMillan a juste perdu l'appétit de gouverner. C'était bien la peine de poignarder Eden dans le dos.

Lorsque Elizabeth lui rend visite, MacMillan se fait traîner auprès d'elle comme s'il était complètement au bout de sa vie.

Qu'elle ne tienne pas compte des racontars, sa tumeur était réellement gravissime et il ne peut plus travailler dans ces conditions. Comme si la reine n'avait pas déjà de quoi lui en vouloir, MacMillan commet l'erreur qui va faire perdre toute volonté de compassion à son égard. Loin d'être contrit de partir dans un moment de besoin sous un prétexte douteux, il se permet de donner à Elizabeth un dernier conseil avec une assurance qui le fait passer pour un ordre: elle doit nommer à sa place Alec Douglas-Home, l'homme idéal dans la situation présente.

C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase et on a donc droit à un de ces grands moments où Elizabeth habille pour l'hiver un vieux bonhomme pontifiant qui veut lui expliquer la vie quand il ferait mieux de se faire discret: "Do you know, I've been Queen barely ten years. And in that time I've had three Prime Ministers. All of them ambitious men, clever men, brilliant men. Not one has lasted the course. They've either been too old, too ill or too weak. A confederacy of elected quitters."

Sur ce, elle le plante sans un regard en arrière (bon dans la réalité, des années plus tard elle lui a donné l'Ordre du Mérite et l'a anobli, donc soit elle ne lui en a pas voulu autant que le montre la série, soit elle a estimé que de l'eau avait passé sous les ponts).

Quand Philip rentre de St-Moritz, c'est pour trouver des manifestants furieux aux grilles du palais.

À l'intérieur, il rejoint bientôt Margaret qui observe le peuple agitant ses fourches sous leurs fenêtres tandis que Tony s'en grille une sur le tapis, en toute détente.

Margaret explique à son beau-frère qu'Elizabeth a suivi les conseils de MacMillan, quoiqu'elle ait pu penser de sa désertion, et a nommé Alec Douglas-Home Premier Ministre. L'ennui, c'est que si la reine suit généralement les conseils de son chef de gouvernement pour ce genre de nomination, Macmillan avait déjà donné sa démission et n'était plus qu'un simple citoyen, aussi cela donne l'impression qu'Elizabeth a outrepassé ses droits.

La princesse signale également que son absence en temps de crise a été remarquée et qu'à sa place, elle irait rejoindre Elizabeth fissa à Balmoral.

Elle sort en appelant Tony comme s'il était son chien, ce qui sans surprise ne plait guère au photographe (ambiance ambiance) et Tony conseille à Philip, pour sa prochaine escapade, de compter sur lui comme alibi, entre hommes on doit se soutenir (c'était bien la peine de virer Mike Parker pour avoir ça en échange).

Philip rapplique donc à Balmoral où Elizabeth l'accueille fraîchement et se concentre sur ses rosiers.

Le soir venu, chacun dans ses appartements.

Le lendemain, Philip décide de crever l'abcès et dit à sa femme qu'il a conscience qu'elle traverse des moments difficiles mais elle peut se confier à lui, son entourage proche est justement là pour la soutenir.

L'ennui, c'est que justement, rien n'est moins sûr pour Elizabeth, qui lui déballe tout ce qu'elle a entendu dire sur ses liens avec Ward, ressort la miniature de la danseuse découverte en début de saison et globalement, lui dit qu'elle veut la vérité. Elle est de taille à l'affronter, mais qu'il arrête de se payer sa tête.

Philip nie tout en bloc: il n'a jamais fauté, s'il est allé chez Ward c'est uniquement pour ses talents d'ostéopathe et pour faire bonne mesure, il récite la leçon apprise par son beau-père au tout début de la série: Elizabeth est son job.

Il abandonne même temporairement ses manières de macho pour mettre un genou en terre et assurer Elizabeth de son amour.

Et ça marche! Finalement, la série n'établit rien, ni dans un sens, ni dans l'autre: elle utilise des rumeurs qui ont couru à l'époque sans les valider et Philip semble absout des soupçons pesant sur lui. Néanmoins, l’ambiguïté demeure: est-il réellement sincère ou a-t-il compris que cette fois, il était vraiment dans les ennuis jusqu'au cou et qu'il avait intérêt à s'écraser plutôt que de négocier comme à Lisbonne? Chacun est juge.

En tout cas, contrairement aux accouchements précédents, il est aux côtés de sa femme quand le prince Edward arrive (mais oui, le prince Edward, celui dont on a toujours du mal à se rappeler qu'il existe).

Edward est promptement baptisé...

Et on retrouve Cecil Beaton qui a bien du mal à se faire entendre pour la photo de famille.

En effet, tout le monde se montre très dissipé.

Du moins jusqu'à ce que Philip fasse preuve d'autorité et mette de l'ordre dans la pétaudière.

Beaton peut ainsi caser sa citation du jour:"This Earth of majesty, this seat of Mars. This other Eden, demi-paradise. This fortress built by Nature for herself Against infection and the hand of war This happy breed of men, this little world. This blessed plot, this earth, this realm, this England."

C'est tiré de Richard II, pour info.

Cette ultime scène rappelle évidemment celle qui fermait la saison dernière, avec un joli effet miroir: plus comique que dramatique, avec une Elizabeth en famille et souriante plutôt que seule et statufiée dans sa fonction.

De quoi clore joliment une ère, puisque l'on sait que le casting va intégralement changer. Je préfère cette option à des maquillages de plus en plus lourds, ou trop légers et qui donnent l'impression que parents et enfants devenus adultes ont le même âge, mais cette bande va me manquer. Cependant, les remplaçants ont l'air tout à fait engageants et même si je regrette que les plus âgés partent alors qu'ils auraient pu encore être crédibles en étant grimés, je comprend la volonté de mettre tout le monde à égalité et de ne pas faire arriver des petits nouveaux au milieu des anciens.

Globalement, j'ai eu plus de mal à entrer dans cette saison que dans la précédente, généralement à cause des sujets abordés qui m'intéressaient moins, mais les épisodes les plus réussis font vraiment partis du haut du panier et rattrapent les réserves de l'ensemble.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 29 Octobre 2018, 22:56bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".