Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
Smash, saison 2
Bombshell a bien marché à Boston et la production s'apprête à lancer le show à Broadway, quand des difficultés pointent leur nez: financements douteux, metteur en scène accusé de harcèlement sexuel, livret à réécrire... Karen, de son côté, fait connaissance de Jimmy Collins, serveur pour gagner sa vie mais compositeur et chanteur de talent, qui aurait bien besoin d'un coup de pouce pour se lancer.

La saison 1 de Smash; annoncée en grande pompe, avait déçu: critiques et spectateurs très mitigés, audiences en baisse. Il faut dire que si la série avait des qualités, notamment des chansons originales accrocheuses, quelques personnages amusants et une façon de rebattre régulièrement les cartes dans le casting du rôle de Marilyn Monroe qui incitait à suivre pour au moins savoir qui décrocherait le pompon, elle était plombée par beaucoup trop d'éléments pour être satisfaisante: les histoires de famille de Julia dont tout le monde se fichait et qui prenaient une grande place, avec un acteur particulièrement mauvais dans le rôle de son fils, une jeune première incarnée par Katherine McPhee sans charisme et crispante dans son rôle d'ingénue, un méchant, Ellis, dont la sournoiserie n'avait pas grand chose de jouissif et globalement un rythme parfois trop mou. Malgré tout, on a eu droit à une saison 2, avec un changement de showrunner, Joshua Safran remplaçant Theresa Rebeck pour essayer de redresser le tir. Qu'en est-il?

Safran semble avoir retenu certaines leçons de la saison 1: ainsi, exit la famille de Julia, réduite à des apparitions si courtes que même le fiston est parfaitement supportable quand il pointe le bout de son nez (d'autant qu'il n'a plus sa coupe de cheveux à la Justin Bieber première manière). Au lieu de cela, elle est davantage menacée dans sa vie professionnelle puisque son livret a été fortement critiquée et qu'elle doit le reprendre avec l'aide d'un nouveau venu (il parait que c'est une pique envers Rebeck, si c'est vrai ça semble assez mesquin mais bon, c'est eux que ça regarde). La survie de son duo avec Tom est aussi mis à mal quand celui-ci se lancera dans la mise en scène, et de son côté, Derek récolte ce qu'il a semé et se voit également dans la perspective d'être mis sur la touche. Karen est une star montante et commence à avoir de l'influence tandis qu'Ivy décide de se reprendre en main et qu'être une garce ne paie pas. Tout cela est fort intéressant et entraîne donc une évolution dans les relations de certains personnages, sauf sans doute Karen, plus que bienvenue.

Le couple à abattre

Malheureusement, un pas en avant, un pas en arrière, et donc la série ne progresse pas. Principal problème, le personnage de Jimmy Collins. Contrairement à ce que semble croire les scénaristes, un beau gosse au comportement de bad-boy ne suffit pas pour séduire les foules. Jimmy Collins est talentueux mais torturé, okay, mais il est surtout insupportable et l'inconvénient c'est que tous les personnages, pendant la majeure partie de la saison, vont faire preuve d'une patience et d'une tolérance hallucinante à son égard, sous prétexte qu'il est doué, et on lui donne raison 9 fois sur 10 face à des professionnels de la profession. Bien sûr, suite à un drame il va s'amender à la fin, mais trop peu, trop tard, et si on ajoute cette Sainte-Nitouche de Karen pour la romance obligatoire, la nouvelle saison se retrouve à nouveau plombée. Il serait injuste de tout coller sur le dos de Jimmy, certains rebondissements sont également trop gros et faciles (Daisy, Scott) pour convaincre.

Néanmoins, on a droit à un jeu de chaises musicales en tiers de saison assez réjouissant qui apporte un nouveau souffle à l'ensemble, deux spectacles concurrents qui permettent de voir un autre style que celui de Bombshell (sans parler d'un intermède bouffon avec Les liaisons dangereuses qui permet encore une fois de constater que Megan Hilty enfonce McPhee sans problème) et un final qui clôt la série de façon satisfaisante, ce qui n'est pas forcément donné. Car oui, les audiences continuant à baisser, annulation (comme Jack Davenport revient du coup en Grande-Bretagne sur ITV pour une (mini?)-série, ça ne me peine pas plus que ça). Dommage que les chansons décidément sympathiques n'aient pas trouvé un véhicule de meilleure qualité, même si ce n'était pas infamant. Juste trop moyen et facile dans l'écriture pour susciter l'enthousiasme.
potion préparée par Zakath Nath, le Mercredi 29 Mai 2013, 09:58bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".