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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Sherlock saison 4 épisode 2: The Lying Detective
--> Spoilers!
En apparence, Culverton Smith est un milliardaire philanthrope respectable, pour ne pas dire populaire. Il ne peut s'empêcher de confesser à ses proches certains aspects troubles de sa personnalité. Cela conduit l'un d'eux à contacter Sherlock Holmes, qui n'est pas de l'humeur la plus réceptive.

Après un retour en demi-teinte, c'est au tour de Steven Moffat de signer un épisode, prenant pour une fois celui du milieu de saison, généralement le moins satisfaisant (c'était également le cas en saison 3 mais il était co-signé par Gatiss et Thompson). Heureusement, The Lying Detective remonte sérieusement le niveau et met le final sur de bons rails. On commence déjà par retrouver un élément qui commençait à manquer: une enquête calquée sur une œuvre de Doyle, plutôt qu'un patchwork dont le lien avec les nouvelles citées tenaient parfois plus du clin d’œil que de l'adaptation à part entière. Bien sûr, il ne s'agit pas d'un simple copier-coller modernisé, mais on retrouve assez bien ses petits entre l'épisode et The Dying Detective qui a servi de modèle.

Ce qui n'empêche pas les excès au niveau de l'interprétation, de la réalisation et de certaines idées de scénario. Cependant, ils se justifient plutôt: Sherlock et Watson sont tous les deux au 36e dessous suite à la mort de Mary et chez le premier, cela se manifeste par la prise massive de drogue. D'où les effets de mise en scène et un jeu d'acteur parfois outrancier. Ce n'est pas seulement une conséquence de l'épisode précédent puisque dans la nouvelle Sherlock n'apparait évidemment pas aussi excité mais dans un état tout de même particulièrement inquiétant.

L'épisode sert en tout cas tous les ingrédients voulus: un petit mystère et un méchant à confondre, une démonstration du pouvoir de déduction de Holmes, de l'émotion quand le duo a enfin l'occasion de parler à cœur ouvert, un Mycroft employant les grands moyens pour surveiller son frère au comportement destructeur - tout cela parce qu'il est incapable d'avoir une conversation normale avec lui - et bien sûr, Mrs Hudson est toujours aussi cool.

On est aussi pas mal mené en bateau, même si pas au point de remettre en cause la culpabilité de Smith (Toby Jones, parfaitement creepy mais qui sera toujours pour moi "la voix de Dobby") annoncé comme le grand méchant de la saison. Ce qui n'empêche pas les surprises car aussi répugnant que Culverton Smith se révèle être, il n'était que l'arbre cachant la forêt, comme on le soupçonne dans le dernier tiers et comme les dernières minutes achèvent de le prouver. Il est un moyen pour le duo de se reformer, pas seulement parce qu'il faut une enquête à l'épisode mais parce que Holmes (et Mary, post-mortem) l'utilise ainsi. Surtout, il détourne un temps l'attention de la personne qui tire les ficelles depuis au moins la fin de la saison 3.

The Lying Detective apporte sur certains points une résolution plus vite que prévue: on ne repousse pas davantage les révélations sur le message de Mary et sa vraie signification, la relation entre Holmes et Watson peut reprendre son cour sans oublier la tragédie qui l'a interrompue... Mais les dernières minutes soulèvent bien plus de question: si Euros est le troisième membre de la fratrie Holmes, que signifie Sherrinford? Pourquoi Mycroft le considérait-il "secure"? Combien Sherlock en sait-il au sujet de cette parente? Euros était-elle toujours derrière Moriarty ou n'a-t-elle utilisé son souvenir qu'après la mort de celui-ci pour attirer l'attention de ses frères?

De quoi ranimer de plus belle l'intérêt pour la série après un début de saison mi-figue mi-raisin.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 9 Janvier 2017, 14:19bouillonnant dans le chaudron "Sherlock Holmes".


Ingrédients :

  Persis
Persis
15-01-17
à 20:58

J'ai tardé à regarder l'épisode et je suis contente de lire, comme à chaque fois, ta recension.
Ton analyse est fine et pertinente.
J'ai beaucoup aimé ce numéro, le rythme imposé par les nombreuses ruptures abruptes de la ligne chronologique et surtout, surtout ... la chute.
J'ai apprécié de trouver un Sherlock un petit peu plus humain, peut-être plus proche du personnage créé par Conan Doyle.
Le seul bémol (spoiler)c'est l'idée d'un hôpital dont les plans ont été trafiqués pour servir d'hôtel du crime. J'ai trouvé ça capilotracté, même si, les scenari de la série ne sont pas là pour faire "vrai", mais là, c'était un peu too much.
Voilou. Sinon, j'attends avec impatience le prochain épisode.

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
15-01-17
à 21:16

Re:

Pour la construction de l'hôpital, je pense qu'il y a à la fois l'inspiration de H.H. Holmes qui est d'ailleurs cité dans l'épisode pour le changement de constructeurs afin que seul le propriétaire connaisse la disposition des lieux et apparemment Jimmy Savile avec Smith qui a son trousseau de clé pour avoir ses entrées dans les chambres des patients et commettre ses crimes (même s'ils ne sont pas de la même nature, c'eut été trop glauque pour du Sherlock, sans parler du rôle peu glorieux de la BBC à l'époque).

Personnellement, j'ai trouvé un peu plus tiré par les cheveux le coup de la drogue qui fait oublier la conversation qui vient d'avoir lieu, avec tout le monde qui se laisse faire comme ça, en début d'épisode.

  Persis
Persis
16-01-17
à 17:43

Re:

Oui, tu as raison : tout le monde qui se laisse faire, c'était aussi tiré par les cheveux.
Bon, je vais aller télécharger les sous-titres pour l'épisode suivant !
Bonne semaine.