Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Potion précédente-Potion suivante
Sherlock saison 4 épisode 1: The Six Thatchers
--> spoilers!
Après quelques tours de passe-passe de Mycroft et ses sbires, Sherlock peut retourner à son quotidien sans souffrir des conséquences de son entrevue avec Magnussen. Les cas se succèdent sans rien de particulièrement notable, la famille de John s'agrandit, et si ce n'était la menace d'actions post-mortem de Moriarty, tout irait pour le mieux. Jusqu'à ce que Sherlock se penche sur le cas de la destruction de bustes en plâtre de Margaret Thatcher qui pourrait avoir une autre motivation qu'un simple ressentiment envers la Dame de Fer.

Cela ne faisait qu'un an qu'on n'avait pas vu un nouvel épisode de Sherlock à la télévision ce qui, selon les standards de la série, est extrêmement court. D'un autre côté, on n'avait pas vu une saison complète de trois épisodes depuis trois ans, ce qui, selon les standards de la série, est extrêmement normal. Quoiqu'il en soit, c'est toujours avec curiosité qu'on aborde Sherlock, en se demandant comment Stephen Moffat et Mark Gatiss vont encore réussir à surprendre et réaménager les aventures du célèbre détective. Pour lancer cette nouvelle salve, comme la dernière fois, c'est à Mark Gatiss de s'y coller.

L'épisode peut se diviser en trois parties distinctes, et l'ensemble s'en retrouve finalement assez décousu et avec quelques problèmes de rythme. Ce n'est pas la première fois, loin s'en faut, qu'un épisode change brutalement de ton et de direction mais c'était généralement mieux amené.

Le premier tiers est du Sherlock classique, pour autant que l'on puisse accoler les deux termes: on retrouve avec plaisir le personnage et son entourage, le détective n'a rien perdu de son arrogance et de son excentricité tandis que John et Mary deviennent parents. Le cas des bustes de Thatcher se base principalement sur l'histoire des six Napoléons de Conan Doyle, et on a notre content de cas bizarres et de déductions sherlockiennes. Puis, quand on comprend qui est véritablement au centre de l'épisode, à savoir Mary, on part davantage dans la direction d'une histoire d'espionnage avec voyages et déguisements, et si ce n'est pas désagréable l'intérêt décroit tout de même bien qu'on pressente une fin tragique (surtout si l'on a lu les nouvelles et que l'on sait donc à quoi s'en tenir au sujet de la durée du premier mariage de John).

La dernière partie tourne donc autour de ce rendez-vous avec la mort et la futilité de vouloir tromper le destin, tout en posant les bases pour la suite de la saison, au travers d'un rapide caméo de Toby Jones via une affiche et d'un Watson désormais particulièrement vulnérable (et par ricochet, Sherlock aussi). Le tout est bien emballé par Rachel Talaley qui avait fait un beau boulot sur les dernières saisons de Doctor Who et les acteurs sont en forme, comme d'habitude.

Malgré une conclusion à même de secouer personnages et spectateurs, l'épisode se révèle tout de même très sage et fait par moment sentir les difficultés d'un format sur 1h30, ce qui surprend après la surenchère dans le délire de la saison précédente. Simple mise en jambe un peu frileuse de Gatiss ou désir de revenir à un poil plus de sobriété, quitte à perdre de ce qui faisait la particularité de la série? On a encore deux épisodes pour répondre à la question.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 2 Janvier 2017, 14:27bouillonnant dans le chaudron "Sherlock Holmes".


Ingrédients :

  Persis
Persis
05-01-17
à 00:14

Quelle bonne surprise de voir un nouvel épisode de Sherlock enregistré sur le décodeur ! Il ne me restait plus qu'à dénicher les sous-titres, ce qui a été fort aisé.

Evidemment, dès qu'il s'est agi de bustes brisés, j'ai saisi de quoi il retournait (en gros) puisqu'il n'y a pas si longtemps que je relu Conan Doyle. Restait à savoir quel adaptation allait en donner la série.

J'ai été surprise par la longueur de l'épisode : quand y en plus, y en a encore ! Alors que je pensais voir la fin se profiler, pouf ! un nouveau rebondissement.

L'histoire était plaisante et rythmée jusqu'aux dernières minutes qui m'ont franchement déçue. Ce n'est pas que je sois une accro aux happy end mais je n'ai pas du tout apprécié la tournure qu'ont pris les dernières séquences.

Sans vouloir trahir le suspens pour ceux et celles qui n'auraient pas encore vu l'épisode, Chose qui se jette devant Machin pour prendre la balle qui lui était destiné, c'est du vu, revu et rererevu. Et venant d'une série britannique, je m'attendais à autre chose que ce genre de facilité.

En second lieu aucun médecin (militaire de surcroît) ne traiterait comme ça un blessé par balle, ça ne tient pas la route. Je me rends bien compte que les scénarios des Sherlock décollent de la réalité mais dans ce genre de détails on nous avait habitué à plus de cohérence. Ibidem la longue tirade du blessé à la sauce pathos ... Là, j'ai poussé de longs pfffff ! C'est du niveau des séries américaines ou françaises des années 80. Et encore, là, je suis gentille.

Ça fait deux grosses ficelles usées, la BBC m'avait habituée à autre chose.

A mes yeux, l'issue verse dans la facilité. Le personnage éliminé par les scénaristes les gênaient pour construire d'autres enquêtes, donc ils lui ont fait prendre la porte de sortie. Du moins, c'est comme ça que je le vois. Pourtant le maintenir et le maintenir dans un rôle actif était un défi qui méritait d'être relevé.

Voili, voilou et au plaisir de te lire encore !







  Zakath-Nath
Zakath-Nath
05-01-17
à 07:31

Re:

Oui, même si je savais que comme tous les épisodes il durait 1h30, au bout d'1h je pensais que ça allait bientôt se finir, sur le départ de Mary.

Pour l'éviction du personnage aussi vite, la manière est critiquable mais finalement, il ne faisait pas non plus long feu dans le canon, sans qu'on lui accorde par ailleurs autant de temps (on nous annonce sa mort en début d'une nouvelle et basta). Donc de ce côté-là, ce n'est pas aux scénaristes qu'il faut s'en prendre, même si ça pouvait être aussi un soulagement parce qu'il est tout de même très difficile, quand une dynamique est lancée dans un groupe, de rajouter un nouveau personnage important sans que quelqu'un se retrouve sur le carreau. Je ne détestais las le personnage mais je ne sais pas s'il y avait encore grand chose à faire et honnêtement, je préférerais qu'on remette un peu plus les personnages secondaires déjà existants comme Lestrade ou Molly maintenant qu'il y a a priori un peu de place.

  Persis
Persis
05-01-17
à 13:25

Re:

Ben heureusement que tu es là, car la mort de Mary dans le canon m'avait échappée. Je n'ai donc pas tout relu et je vais me remettre à jour de ce pas !
A peluche!

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
05-01-17
à 17:21

Re:

Je ne sais plus dans quelle histoire c'est mentionné, mais la mort de Mary c'est de l'ordre du "saute la ligne et tu le loupes", Watson est veuf mais on n'assiste pas à la mort de sa femme et je ne sais même plus si on en explique vraiment la raison. Il me semble que plus tard il se remarie mais que c'est encore une fois mentionné entre la poire et le fromage et il ne donne même pas le nom de l'heureuse élue.