Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
Prophétie
Francesca, jeune archéologue, fait la connaissance d'Oliver, un veuf riche et séduisant. La rencontre de hasard devient une relation suivie. Seule ombre au tableau, Edward, le fils d'Oliver, garçon précoce qui semble attirer les catastrophes: alors que les accidents mortels et sanglants se multiplient autour de lui, Frannie commence à soupçonner qu'il n'y a pas là que coïncidences tragiques.

Arrivée au bout du troisième roman signé Peter James que j'ai lu, je peux en tirer un premier bilan qui ne risque pas de varier quand bien même j'en lirais d'autres, ce qui n'est absolument pas exclu: voici un auteur prolifique mais dont les romans entrent dans la case typique du aussitôt lu, aussitôt oublié. Je ne traine donc pas pour en écrire une petite chronique. On a là une intrigue horrifique où l'on subodore dès le premier chapitre situé à l'époque d'Oliver Cromwell que le vilain aristocrate pédo-sataniste qui passe violemment à la trappe à la légendaire manière d'Edward II n'a pas dit son dernier mot. Saut dans le présent du début des années 90 où l'on fait connaissance de Frannie, jeune femme qui ne tarde pas à tomber sur le gros lot: il est encore jeune, il est veuf, il est marquis, il a un bambin très intelligent... On se croirait dans un film de Noël n'était la succession de cadavres déchiquetés qui s'amoncellent bientôt.

Reconnaissons au roman qu'il est généreux en terme de morts et de mutilations gorasses, au point où l'on se demande comment il reste quelqu'un encore en vie et valide autour d'Edward. Les gens qui le contrarient ont une fâcheuse tendance à y passer ou avoir des accidents graves et le brave garçon a bien du mal à gérer ses humeurs. Alors qu'on avance de manière prévisible, l'auteur ménage cependant un petit twist sur l'origine du Mal, il avait d'ailleurs semé quelques indices. La conclusion est expéditive et comme c'était déjà le cas dans au moins un de ses romans que j'avais déjà lus, malgré ce qui ressemble à un happy-end, on comprend qu'on n'en a jamais totalement fini avec le démon. Un mot du style ou plutôt de la traduction: le registre est parfois trop soutenu avec des personnages se racontant des anecdotes au passé simple, ce qui n'est pas franchement naturel. La traduction date de 1994, lors de la première édition chez J'ai Lu qui n'était pas très à cheval sur l'exactitude dans ce domaine. Bragelonne n'a pas jugé bon quinze ans plus tard de faire une révision. On tombe donc sur cette perle: un personnage a un scarabée qu'il appelle Mr Bean parce qu'il ressemble "à un Rowan Atkinson". Note du traducteur: "Célèbre marque de conserve de haricots".

C'est probablement de cela que je me souviendrais si jamais je repense à ce bouquin. Qui est une lecture idéale à caser entre deux livres plus costauds ou que l'on attend avec impatience mais que l'on n'a pas encore en sa possession (oui, il y a une sortie demain que j'ai noté dans mes tablettes depuis un bail).
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 11 Novembre 2024, 22:39bouillonnant dans le chaudron "Littérature".