Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Outlander, saison 5
Alors que Roger et Brianna s'apprêtent à se marier, le gouverneur Tyron rappelle à Jamie qu'il doit arrêter Murtagh Fitzgibbon, désormais un Régulateur en rébellion contre les représentants de la Couronne Britannique.

Déjà la cinquième saison d'Outlander et que dire? Par rapport au tome 5 que j'avais détesté, c'est plus digest. Mais pas tellement plus intéressant. Ce n'est pas que les prémices de la Guerre d'Indépendance américaine avec les Régulateurs et les milices ne forment pas une matière à quelque chose de passionnant, mais hélas, pas avec les personnages que l'on nous sert ici. Roger, par exemple, n'est pas attachant du tout et il est donc difficile de se sentir impliqué par l'épisode centré sur lui. D'autant plus que l'idée de mise en scène consistant à représenter des séquences sous forme de vieux films muets apparait comme totalement hors-sujet. Pourquoi? Qu'est-ce que ça représente? Si c'est pour faire percevoir la manière dont Roger est traumatisé et fuit dans une représentation fantasmée de la réalité, alors comment expliquer la première scène, qui n'est pas de son point de vue? De plus, aucun des protagonistes ne vient d'une époque où le film muet était en vogue. Bref, on dirait que les créateurs de la série ont voulu être originaux sans trop savoir comment et se sont dit que ce serait amusant de faire ça, sans se demander en premier lieu si c'était approprié.

Lors de la saison précédente je me disais qu'on avait parfois l'impression d'être dans La Petite Maison dans la Prairie avec des scènes de gore et de viol en plus, la référence était inexacte et j'aurais plutôt dû citer Dr Quinn, femme médecin. Comme dans les romans, il y a une volonté de montrer avec précision la médecine du XVIIIe mais au bout de cinq saisons, l'attrait n'y est plus vraiment, et les amygdales et autres morsures de serpent, ça va bien cinq minutes.

Lord Grey est toujours plaisant, mais il n'est hélas pas souvent là cette saison (et il vaut parfois mieux ne pas abuser du temps de présence des bons personnages car ils finissent pas perdre de leur particularité et devenir agaçants). Ian réapparait, ce qui est toujours une bonne chose, surtout qu'il a toujours son toutou. Un des rares personnages que je trouve encore supportable.

Enfin, heureusement que Bonnet revient de temps en temps pour amener de la tension même si là encore c'est artificiellement étiré: une apparition tous les deux épisodes pour quelques minutes histoire de rappeler qu'il existe et qu'il se rapproche avant d'en arriver à la résolution, plutôt prenante, elle.

Rien de bien palpitant en somme malgré la mort d'un personnage récurrent (mais qui avait excédé sa survie, pour ainsi dire) et des héros décidément bien malmenés. En espérant qu'une fois au cœur de la Révolution la série prenne un nouveau souffle.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 11 Mai 2020, 19:14bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".