Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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New Worlds
Charles II n'a toujours pas d'héritier et son frère Jacques, destiné à lui succéder à sa mort est impopulaire. Différents partis s'agitent, que ce soit ceux qui voient le duc de Monmouth sur le trône ou ceux qui verraient bien un retour à la parenthèse républicaine de Cromwell. Angelica Fanshawe, désormais mariée à un catholique, entretient une correspondance avec des agitateurs installés dans le Massachusetts.

Il y a quelques années, Channel 4 avait proposé une mini-série intitulée The Devil's Whore se déroulant pendant la Guerre civile anglaise. Assez foutraque, elle bénéficiait néanmoins d'un très beau casting (Andrea Riseborough, John Simm, Michael Fassbender, Peter Capaldi...) et d'une ambiance particulière qui lui donnait un certain charme. Cette année, une suite suivant le même format a été proposée, mais le résultat est nettement moins heureux. Tout d'abord, le rapport est assez ténu, puisque le seul lien est la présence du personnage d'Angelica, désormais interprétée par Eve Best, qui ne ressemble guère à Riseborough quand bien même les deux ont incarné Wallis Simpson, et la fille qu'elle a eu avec Sexby. Pour l'usage qu'on fait d'Angelica, on aurait aussi bien pu se contenter de deux séries indépendantes.

Encore une fois, la série bénéficie d'une distribution alléchante, avec des rescapés de Game of Thrones, Jeremy Northam, et pas mal de beaux gosses, que ce soit Jamie Dornan, Joe Dempsie, Alex Meraz (oui, un des Quileutes de Twilight). Hélas, les personnages sont fades, Dornan jouant une espèce de Robin des Bois assez peu développé au delà de ses discours sur la liberté. L'histoire est d'ailleurs bien trop simpliste pour convaincre. Là où The Devil's Whore ne brossait aucun des camps de façon trop flatteuses, ici c'est bien simple, les Stuart sont de méchants tyrans et leurs adversaires, en tout cas ceux qui ne sont pas aveuglés par les beaux yeux de Monmouth, remplis d'un idéal républicain et démocratique qu'ils pourront à long terme faire fructifier en Amérique (et tant pis pour les Indiens, c'est la vie.)

New Worlds se révèle donc malheureusement être une suite parfaitement superflue, mais même en la considérant de façon indépendante, elle est bien trop fade (voire agaçante pour peu qu'on soit sensible à la façon dont la période est traitée) pour valoir le détour.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 7 Juillet 2014, 09:58bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".