Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


mon compte twitter mon tumblr mon compte bétaséries



Les aventuriers de l'article perdu

Archive : tous les articles

Principaux grimoires

Inventaire des ingrédients

Ce qui mijote encore

Potion précédente-Potion suivante
Médicis, les Maîtres de Florence, saison 3: Le Magnifique
Lorenzo et sa famille sont sortis triomphants mais amoindris de leur lutte contre le clan des Pazzi. Ils doivent désormais affronter le pape Sixte IV et son neveu Riario.

Une première saison centrée sur Cosimo de Medicis bancale, qui n'arrivait pas vraiment à concilier une intrigue se déroulant à deux époques différentes et qui manquait de souffle, une deuxième se focalisant sur le petit-fils de Cosimo, Laurent le Magnifique, qui sans être exceptionnelle, trouvait bien plus vite ses marques... qu'attendre de la troisième?

Elle est dans la lignée de la précédente puisqu'il s'agit de sa suite directe, qui bénéficie donc du même casting, notamment avec un Daniel Sharman qui gagne en épaisseur en même temps qu'en pilosité faciale (Sixte IV en revanche n'est plus incarné par Raoul Bova mais John Lynch). Lorenzo est encore affecté par la perte de son frère, ce qui signifie que les premiers épisodes nous gratifient de petits flashbacks dont l'utilité principale semble être de ne pas dire trop vite adieu à Bradley James mais il ne peut pas s'apitoyer à loisir, car le pape et son neveu lui font des misères. Comme en saison 2, il est amusant de voir des événements déjà dépeints dans Da Vinci's Demons de manière très fantaisiste: on retrouve ainsi Riario ou Lucrezia Donatti, le premier sans lunettes de soleil mais joué par un Jack Roth qui donne l'impression, sous certains angles, que Tim l'a eu avec Charles Dance.

Plus sérieusement, en plus de traiter de l'affrontement entre les Médicis et le Pape, la saison montre également l'ascension de Savonarole, dont les relations avec Lorenzo deviennent de plus en plus tendu. Depuis la saison 2, chaque crise amène une solution qui porte en elle les germes de la crise suivante, et le chef de la maison Médicis se retrouve de plus en plus mis en cause et isolé, ce qui conduit à une fin assez amère.

Bien que l'on puisse reprocher à l'Italie de la Renaissance d'être montrée de manière un peu trop propre, avec des acteurs bons mais souvent très lisses (Bradley James part, mais bienvenue au tout aussi mignon Toby Regbo. Bon, on a aussi une brève apparition de Ray Stevenson en roi Ferrante de Naples), c'est néanmoins plutôt cossu visuellement, sans tomber dans du racolage pour attirer le chaland (bien que les outrances des Borgia de Canal devenaient amusantes à la longue).

Puisqu'on parle des Borgia, une saison 4 sur le règne de Piero qui aurait vu la chute de Savonarole, Machiavel et Cesare, n'aurait pas été de refus, mais la coproduction italiano-britannique s'arrête manifestement là. Dommage car la série s'est finalement avérée plaisante à suivre, mais avouons que ce n'est pas dramatique, deux séries récentes ont déjà traités de ces événements chacune à leur manière.
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 17 Décembre 2019, 17:48bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".