Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Life on Mars saison 1

Sam Tyler est un brillant commissaire de police de notre époque. Alors qu'il est sur la piste d'un tueur en série, sa petite amie se fait enlever, et lui-même est renversé par une voiture. Histoire de lui pourrir définitivement sa journée, quand il reprend conscience il porte une sémillante tenue seventies. Car Sam se reveille en 1973, année où la chanson Life on Mars de David Bowie était en tête du hit-parade.

Le premier épisode de cette série est très déstabilisant. le début va très vite, on a à peine le temps de rentrer dans l'histoire que boum! accident (John Simm avait d'ailleurs dit en interview que la première fois qu'il avait lu le script il avait pensé qu'il manquait une page). Mais c'est tout l'intérêt: même en connaissant le synopsis, on est finalement aussi déboussolé que le héros.

Forcément, on se pose les mêmes questions que lui: est-il vraiment retourné dans le temps, est-il fou, dans le coma (cette dernière option semble se vérifier par la suite et être la plus probable, mais justement, n'est-ce pas trop évident?). En attendant, Sam a une place dans ce monde, celle de tout nouvel inspecteur dans le commissariat où il travaillait/travaillera.

On se retrouve donc avec une série mélangeant allégrement intrigues policières, avec un côté vintage (ah, ces poursuites en voiture à la Starsky et Hutch!) et ambiance fantastique alors que Sam essaie de se dépétrer de sa situation, quitte à passer pour un cinglé aux yeux de ses nouveaux collègues.

Et ses collègues, ce n'est pas de la tarte, en particulier le commissaire Gene Hunt, joué par Philip Glenister, brutal, sexiste, mais qui mine de rien est plus futé qu'il n'en a l'air. Un vrai plaisir à voir en action. La seule personne disposée à l'aider est la jeune fliquette Annie Cartwright, incarnée par une Liz White absolument délicieuse. Le ton est assez étrange en plus de ça, car si l'ensemble est quand même assez glauque et touche des sujets graves (hooliganisme, usines qui ferment, bavures policières) on a également une bonne dose d'humour qui surprend parfois (la baston Sam/Gene dans la chambre d’hôpital, nos héros se faisant passer pour des tenanciers de pub...)

On ne cesse de s'interroger (si tout est le fruit du subconscient de Sam, qu'est-ce que représente ceci ou cela? Et s'il est dans le coma, comment ceci pourrait être aussi réel? et à la fin de cette saison, malgré des éclaircicements sur images bien mystérieuses, on se le demande encore!

 

potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 23 Février 2010, 10:15bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".


Ingrédients :

  Betsan
Betsan
23-02-10
à 12:28

Aaaaah ! Voilà qui met de bonne humeur le matin au réveil (et oui, aujourd'hui, réveil à 10h :D) !

C'est d'autant plus agréable que tu as très bien croqué l'atmosphère de la série, telle que je l'ai personnellement vécue.

C'est vrai aussi que les personnages sont très bruts de décoffrage et paradoxalement tout en subtilité (j'ai adoré détester Gene Hunt et être ensuite complétement ébranlée par lui). Et aussi le barman qui semble tout comprendre... :D

Seul bémol : l'inconstance des relations. Lorsqu'à la fin d'un épisode on croit que Sam a réussi à gagner la confiance de l'équipe, tout semble à refaire dans l'épisode suivant. Mais ça n'est pas systématique, ni trop flagrant donc ça passe quand même.

Voilà, c'est génial, c'est à voir.






*** SPOILERS ***


J'ai adoré les quelques moments réjouissants où Sam importe de son époque de nouvelles méthodes de travail qui laissent d'abord complétement sceptiques ses collègues moqueurs avant de finalement s'avérer payantes (la psychologie envers les prévenus plutôt que le passage à tabac, l'utilisation du magnéto pour enregistrer les interrogatoires ou une conversation importante, etc).

Et puis surtout, l'émotion : Sam qui se croise lui-même enfant (j'ai trouvé cette scène tournée au ralenti vraiment très puissante), puis qui retrouve ses parents, sa mère, sa tante, son père et au final la boucle semble bouclée.

  Zakath-Nath
Zakath-Nath
23-02-10
à 15:07

Re:

Pour l'inconstance des relations, ça ne m'a pas vraiment choqué. Au niveau de ray ça reste finalement assez constant, en tout cas dans cette première saison.

Le problème c'est que Sam montre souvent ses compétences (et en effet, le décalage entre ses méthodes modernes et celles des autres fonctionne très bien), ce qui amène forcément les autres à le respecter, au moins pour ça, mais avec un comportement aussi bizarre que le sien, il reperd parfois le terrain qu'il a réussi à gagner. bref, ça m'a semblé plutôt logique, et pas un problème d'écriture qui patine un peu comme ça arrive parfois.

J'adore également les passages avec sa famille, surtout que dans un épisode, il ne se rencontre pas alors que ça lui pendait au nez, et deux épisodes plus tard, il se croise presque par hasard, quand on ne s'y attendait plus.

Et oui, Gene Hunt, il fait partie de ces personnages qui semblent avoir tous les défauts du monde mais qui sont plus riches qu'ils en ont l'air et sans eux, le monde serait bien vide!

Je ne sais pas quand je pourrais voir la saison 2, dans pas trop longtemps, j'espère.