Gravement blessé, Roland parvient à trouver une porte ouvrant sur le New York des années 80, et à entrer en contact avec la première personne indiquée par l'Homme en Noir, le Prisonnier, alias Eddie Keen, un héroïnomane.

Deuxième tome de la saga, et beaucoup moins décousu. Si du simple point de vue du trajet, Roland ne semble pas avoir avancé tant que cela, il rencontre des personnages importants et assez inhabituels, ce qui promet pour la suite. De plus, le toutéliage avec les autres œuvres de King qui apparait peu à peu est assez sympathique même s'il n'est pas sans entraîner un certain mal de tête: on parle de l'adaptation de Shining par exemple, tandis que Roland et compagnie cohabitent avec des personnages d'autres romans de Stephen King... Donc King serait un personnage de son propre univers (un peu comme la Vache de la Vache qui rit, pardonnez la comparaison)?

Enfin bref, mis à part cela je suis toujours assez fascinée par l'univers ou le peu qui en émerge pour l'instant sans pour autant être fana des personnages, et je retrouve parfois un peu de ce qui m'a fait lâcher King dans les années 2000, j'aime son style et pourtant par moment il m'agace un peu. Un peu comme j'aime Audiard mais je commencerai vite à saturer si tout le monde parlait comme ses personnages.