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Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Les Royaumes d'Épines et d'Os

Les deux premiers tomes de la tétralogie de Greg Keyes, Le Roi de Bruyère et Le prince charnel (mauvaise traduction de the Charnel Prince qui signifie plutôt le Prince des Charniers) sont sortis en français chez Fleuve Noir.

Forestier du Roi, Aspar White découvre que d'étranges sacrifices sont perpétrés dans la forêt dont il a la charge, que des créatures mythiques se réveillent. Tous ces signes annonçant l'arrivée du Roi de Bruyère, sorte de démon millénaire auquel plus personne ne croyait.

Je vous entend d'ici crier "Au secours", encore un vilain Seigneur des Ténèbres qui débarque, avec un groupe éclectique et courageux pour le combattre. Oui et non. Surtout non.

Le premier tome s'attache à plusieurs personnages attachants, quoiqu'effectivement stéréotypés à première vue: le forestier bourru, le jeune chevalier loyal, la princesse rebelle... en décrivant parallèlement l'arrivée du Roi de Bruyère, qui a lieu à la fin du premier tome.

Mais d'une part, l'atmosphère de fin du monde est particulièrement bien rendue, avec une montée de l'angoisse assez réussie. D'autre part, même si on voit très vite qui est gentil et qui est très méchants, les personnages sont assez fouillés et attachants (voir Austra, la suivante de la princesse Anne, qui ne semble au début qu'être bonne à suivre son amie en geignant, et qui s'avère avoir un caractère de fer). S'ajoute à ça un travail sur les langues, qui s'il ne vaut pas celui de Tolkien (faut dire qu'il a placé la barre très haut) est des plus intéressant.

Et surtout, plus on avance dans la saga, plus le personnage du Roi de Bruyère semble ambigu: est-ce vraiment lui le mal qu'il faut combattre? Et si ce n'est pas le cas, alors, qui est derrière tout ça?

Merveilleusement écrit malgré une traduction pas toujours heureuse, sans temps mort malgré le passage obligé de présentation des personnages et du décors au début, les Royaumes d'Épines et d'Os peut d'ors et déjà être considéré comme un classique du genre, au côté des meilleures sagas d'Eddings, Tad Williams et même Robin Hobb (là vous avez compris, j'ai aimé).

potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 14 Juin 2005, 15:28bouillonnant dans le chaudron "Fantasy".