Astasia pensait avoir pris la bonne décision en suivant son frère Andrei mais elle ne tarde pas à déchanter tandis que Gavril et Eugène, pour leur part, se découvrent un ennemi commun.

Après quelques intrigues de cours dans les deux premiers tomes, on retrouve les personnages où on les avait laissé, alors que des Français Franciens fanatiques se piquent d'envahir leurs contrées. Cette conclusion à la trilogie va très vite et la mise en page faisant que l'on passe d'un personnage ou d'un lieu à l'autre sans rien pour marquer la transition rend parfois le tout un peu confus.

Il est dommage que le rôle de Kiukiu se borne ici à pas grand chose de plus que retrouver sa jeunesse et sa beauté en passant un pacte qui lance une piste pour une suite éventuelle, et tempère légèrement une fin étonnamment heureuse et idéale étant donné tout ce qui a précédé.

Il est d'ailleurs aussi dommage que ce qui faisait l'intérêt d'Eugène, extrêmement ambitieux mais aussi plein d'affection pour sa fille soit abandonné, il devient beaucoup plus lisse et sur la même longueur d'onde que Gavril, ce qui simplifie bien les choses.

Du coup, si l'on a affaire à une conclusion correcte, elle semble néanmoins un peu trop facile à tous les niveaux pour totalement satisfaire.