Georges Beauregard est envoyé à New London alors que la famille impériale s'apprête à rendre une visite officielle à la reine Victoria. Un attentat est à craindre, mais le coup pourrait venir de plusieurs endroits.

C'est avec plaisir qu'on retrouve Georges et sa bande (moins Albert, resté au logis) cette fois de l'autre côté de la Manche. Londres ayant pas mal inspirée les auteurs de steampunk, cette version n'est pas franchement exotique il faut bien l'avouer et comme souvent dans les réalités parallèles, on croise des personnages connus réels ou fictifs, qu'on reconnait parfois bien à l'avance, ou dont l'identité est plus surprenante.

Bien que Jubert ait recours de façon moins systématique aux notes de bas de page (on pense d'ailleurs qu'il a laissé tomber au moment où l'on en voit enfin apparaitre une) le ton reste le même, parfois violent mais sans que l'humour ne soit absent. Comme dans le premier tome, l'enquête n'est pas évidente mais ne se suit pas avec la plus grande fluidité, mais l'ensemble est toujours suffisamment sympathique pour qu'on apprécie la lecture.