Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Le Seigneur du Temps

Le septième Docteur est chargé de porter les cendres de son ennemi juré, le Maître, sur sa planète natale, Gallifrey. Mais le Maître étant ce qu'il est, il trouve quand même le moyen de revenir à la vie...

La légendaire série de la BBC s'était arrêtée en 1989, alors que le Docteur en était à sa septième incarnation, jouée par Sylvester McCoy. En 1996, une tentative de reprise a été faite, avec la participation de la Fox, visant le marché américain. Et le moins qu'on puisse dire c'est que ce n'est pas une réussite, et qu'il est heureux que le manque de succès aux USA ait empêché de poursuivre sur cette lancée et d'attendre 2005 pour partir sur de meilleures bases.

L'avantage de ce téléfilm, c'est qu'il aide à relativiser. La résurrection du Maître paraissait limite dans la première partie de The End of Time? On est dans le grandiose par rapport à son retour dans ce téléfilm. Et quelle que soit la façon de disparaître de Ten, elle ne pourra être aussi pitoyable que celle de Seven, qui se prend des balles perdues d'une fusillade entre gangs avant d'expirer sur le billard.

L'humour et le charme british sont ici absents, sans doute pour le bénéfice du public outre-atlantique, mais au final tout le monde y a perdu. Les personnages ne sont guère à la fête. Grace, la compagne du Docteur, n'est pas attachante: formidable chirurgien fanatique de Puccini qui débarque en robe de soirée aux urgences après avoir été bippé (sans qu'on n'y sente le moindre second degré), elle tombe sous le charme du Docteur à la vitesse grand V. Martha Jones en sort grandie. Le scénario n'est pas terrible non plus et amène l'information très discutée et discutable comme quoi le Docteur serait humain par sa mère.

Mais venons-en au principal: le Docteur. Seven part et laisse la place à Eight, incarné par Paul McGann. Amnésique et paumé pendant tou tle début du film, il redevient finalement lui-même pour se révéler plutôt plaisant. Dommage que l'acteur n'ait eu que ce téléfilm médiocre pour s'exprimer car il aurait pu, servi par une meilleure histoire, être mémorable (notons que si à la télévision c'est sa seule apparition, le huitième Docteur a eu droit à d'autres aventures sur support audio et papier pour rattraper le coup).

Le pire est finalement le Maître, joué par Eric Roberts, frère de Julia alors complètement has-been. Il n'a ni prestance, ni folie réjouissante, c'est juste un méchant maléfique de film d'action, et niveau look il n'est pas aidé: en mode Terminator la plupart du temps, avant de revêtir une robe de Seigneur du Temps et de sombrer dans le plus pur ridicule (et les postillons de Timothy Dalton dans The End of Time deviennent peu de chose, lui, au moins, sait la porter, cette robe)!

Bref, Le Seigneur du Temps est un objet de curiosité pour découvrir un autre Docteur et voir le boulot accompli par Russel T. Davies et son équipe pour faire renaître la série après ça, mais ce n'est pas la période la plus glorieuse de la longue vie de Doctor Who.

potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 29 Décembre 2009, 19:24bouillonnant dans le chaudron "Whoniverse".