Alors que sa famille rencontre des revers de fortune, Abigail Foster reçoit l'offre d'emménager à Pembrooke Park, manoir ayant appartenu à des cousins éloignés. Elle ne tarde pas à apprendre qu'il renfermerait un trésor suscitant bien des convoitises.

Je sais bien que ce livre est rangé en Romance, mais est-ce que la romance doit forcément signifier dialogues mièvres? Et vu l'époque de l'action, 1818, les références aux oeuvres de Jane Austen sont réalistes, mais pourquoi s'en référer à elle sans livrer un dixième de son ironie ou de sa façon d'observer les moeurs de son milieu?

Voilà pour les principaux reproches. En revanche, le roman aurait du utiliser le pluriel pour secret, car il y en a plus d'un et à ce niveau, Klassen se débrouille pour ne pas être trop prévisible et réserver des surprises, ce qui rend le livre plutôt agréable à suivre.

Dommage donc que l'aspect romance soit abordé de manière aussi cucul, avec une héroïne censée être quelconque mais qui ne manque pas de soupirants et l'heureux élu tellement bien sous tous rapports qu'il ne présente guère d'intérêt.