Cela fait un an que les Eikas ont pris Gent et que Sanglant est considéré comme mort. Mais si le prince est mis plus bas que terre par ses ennemis, il n'a pas forcément dit son dernier mot. Hannah et Lyath sont quant à elles désormais messagères du roi tandis qu'Alain apprend à devenir l'héritier d'un comte.

J'avais plutôt bien apprécié le premier tome de cette saga écrite par Kate Elliott, mais je n'avais plus trop les personnages et les différents événements en tête quand j'ai attaqué cette suite. Où en était Alain, déjà? Avait-il déjà croisé la route des autres personnages principaux ou avait-il vécu son aventure dans son coin? etc. Heureusement, malgré un manque de résumé de l'épisode précédent, j'ai assez vite replongé dans le bain et resitué qui était qui et où il se trouvait.

Néanmoins, les intrigues de cour me passent toujours un peu au-dessus, ce ne sont pourtant pas les plus complexes, mais j'y trouve toujours un je-ne-sais-quoi de confus ou de trop peu impliquant pour que j'imprime qui est qui ou son rôle par rapport au pouvoir.

Malgré tout, encore une fois, le roman se lit avec plaisir, on continue de creuser un peu les pistes sur les pouvoirs de Lyath et son mystérieux livre tout en ayant l'impression que les informations arrivent assez lentement et qu'on pourrait encore poireauter plusieurs tomes avant d'avoir le fin mot de l'histoire (apparemment, on est parti pour sept tomes). Alain est gentil mais tout de même un peu fade, mais je trouve sa position intéressante, tandis qu'Hannah, même si elle n'a pas eu grand chose à faire dans ce volume, continue de bien me plaire (en espérant qu'elle continue de garder la tête sur les épaules). L'univers inspiré du haut Moyen-Âge saxon, avec un clergé mixte, est assez séduisant également.

Avec ce deuxième tome, La Couronne d'Étoiles confirme en tout cas son statut de lecture solide, mais auquel il manque tout de même de quoi vraiment se passionner.