Choqué après avoir appris les véritables origines de Marakani, Arekh quitte la cour et s'engage dans une carrière de mercenaire. Alors qu'il doit défendre une riche cité marchande au milieu d'un désert, son chemin va recroiser celui de la reine.

Comme pour le premier tome, le duo caché derrière le pseudonyme Ange ne perd pas son temps et offre une suite sans aucune temps morts et sans fioritures. Encore plus que dans Le Peuple turquoise d'ailleurs, où les péripéties servaient surtout à introduire les personnages et présenter la société esclavagiste dans laquelle ils évoluent. Cette fois-ci, on entre réellement dans le vif du sujet, à savoir la libération du peuple turquoise.

Le personnage de Lienor est étrangement en retrait, mais Arekh et Marakani continuent d'être développés. Le premier balance toujours entre sa violence qui ne demande qu'à exploser, son cynisme mais aussi son dilemme face à ses croyances bien implantées remises en cause par son contact avec la reine puis la petite esclave qu'il ramasse en route. De son côté Marakani, bien que l'on comprenne ses motivations et ses choix, se montre parfois trop naïve compte-tenu de sa situation et de sa formation politique.

La Flamme d'Harabec marque en tout cas une avancée notable dans l'intrigue, et tout donne à penser qu'elle ne devrait pas se résoudre trop simplement.