Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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L'île au Trésor (1990)

La taverne de L'Amiral Benbow, que Jim Hawkins tient seul avec sa mère, reçoit un étrange pensionnaire, Billy Bones. Après la visite de pirates menaçants, Bones tombe en syncope, laissant derrière lui la carte d'une île où se trouverait le trésor du terrible capitaine Flint. Jim, accompagné du docteur Livesey et de Trelawney, le châtelain du coin, part alors à la recherche du fabuleux trésor, alors que l'équipage engagé est composé en grande partie de pirates dirigés par le maître-coq, Long John Silver.

Ça devient coton de formuler différemment le synopsis à chaque fois, mais qu'importe. Donc, l'adaptation d'aujourd'hui est bien plus moderne que les précédentes, puisqu'elle date de 1990. Destinée à la télévision, elle est également connue sous le titre de Devil's treasure (pourquoi vouloir brouiller les pistes alors que l'adaptation est d'une grande fidélité? Allez savoir). Fraser Heston, le fils de Charlton, est derrière la caméra, et papa hérite du rôle envié de Long John Silver. Je ne suis absolument pas fan du monsieur, et j'étais plus que dubitative, mais en fait, il s'en sort bien. Peut-être un peu fade, mais au moins, pas d'yeux qui ribouldinguent cette fois-ci.

Le reste du casting est également cinq étoiles. Un jeune Christian Bale incarne Jim, plus fidèle à ma vision que Cooper et Driscoll, notamment parce que je le voyais plus adolescent que gamin. Oliver Reed joue Billy Bones, Christopher Lee fait forte impression en Pew (si j'avais vu le film gamine j'aurais eu une sacré trouille, je ne peux en dire autant des autres versions de Pew) et Julian Glover (le méchant d'Indiana Jones et la Dernière Croisade) campe un très bon docteur Livesey, tandis qu'on aperçoit Pete Postlewaite sous les traits de George Merry.

Assez détaillée, cette adaptation a également le mérite de faire de Hunter, Joyce et Redruth autre chose que des silhouettes, ils sont identifiables, ont du dialogue et une touche de personnalité, et c'est sympa d'avoir pensé à eux. La mère de Jim a pour une fois un peu de peps également et on la voit bien avide de prendre son dû dans le coffre de Bones, passage souvent zappé. Cerise sur le gâteau, la musique, interprêtée par les Chieftains, est très agréable. J'ai trouvé un peu étrange de voir Trelawney se pavaner en uniforme de la Navy en se parant du titre d'amiral, même pour rire, par contre, mais passons.

Du boulot de qualité, même s'il ne réserve pas de grandes surprises encore une fois.

potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 10 Août 2010, 00:01bouillonnant dans le chaudron "À l'abordage !".