Les Auldeks marchent sur l'Empire acacien, et si la magie de la reine Corinn semble suffisamment puissante pour les arrêter, elle est à double tranchant. D'autant que parallèlement, d'autres ennemis que les Auldeks approchent.

David Anthony Durham conclut sa trilogie Acacia avec un tome bien épais (plus de 1000 pages en poche. Et si le livre est arrivé rapidement compte-tenu de sa longueur, je dois dire qu'un intervalle d'un an m'a fait oublier bien des choses (y compris le nom des principaux personnages!). En dépit d'un résumé bien utile, j'ai donc mis un moment à me rappeler qui était qui, et dans certains cas, leur première apparition n'y a pas suffi (je ne me souviens absolument pas de ce que Delivegu a fait les tomes précédents ni même à quoi il ressemble).

Mais qu'importe, une fois l'intrigue bien lancée, elle se suit avec plaisir. Durham a créé un monde complexe où les puissances en jeu ont chacune pas mal d'horreur sur leur compte, et on évite ainsi le manichéisme. Corinn est sans doute l'Akaran la plus intéressante dans le sens où ses actions sont terribles, on sait qu'elle a tort à chaque tournant, mais on comprend pourquoi à elle, ses actes semblent nécessaires sur le moment... et elle en paie le prix fort. En fin de compte, les intrigues se dénouent de façon relativement satisfaisantes, même si les personnages donnent un peu trop l'impression d'être téléguidés, notamment Dariel.