Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Jay a bien du mal à joindre les deux bouts depuis l'échec d'un boulot à Kiev. Alors que sa femme le presse de reprendre le travail, Jay et son ami Gal acceptent un contrat et se retrouvent avec une liste de personnes à éliminer.

Après High-Rise , j'avais bien envie de découvrir le reste de la filmographie de Ben Wheatley et ce film avait fait pas mal parler de lui à sa sortie et constituait donc une bonne base. Je ne m'étais pas vraiment renseignée au-delà du synopsis de base et de la réputation de violence de certaines scènes. Il avait l'air de diviser le public également(ce qui a l'air constant chez ce réalisateur) et après visionnage je ne sais pas si j'ai aimé ou pas. Je n'ai pas ressenti de claque, je n'ai pas eu non plus de réaction de rejet mais cela ne m'a pas non plus laissé indifférente.

Le film peut se diviser en trois parties distinctes, commençant sur le mode du drame social avec un couple pressé par des problèmes d'argent s’engueulant dans sa cuisine avant de tourner au thriller urbain sec et violent avant de... mieux vaut ne pas en dire plus mais c'est déconcertant. Si on peut repérer des influences ici et là l'ensemble fait figure d'ovni par son passage d'un genre à un autre au détour d'une scène.

La fin ouvre sur diverses interprétations mais difficile de dire après ce visionnage si elles se tiennent vraiment, ni même s'il est absolument nécessaire de devoir trouver une interprétation précise des événements (oui, c'est ce genre de film).

Quoiqu'il en soit, si l'on accepte de se laisser balader, le voyage de plus en plus glauque et étrange peut posséder un drôle de "charme" oppressant avec des scènes dont on a bien du mal à voir l'issue, comme celle du restaurant (bien que rien ne soit charmant, loin de là, notamment avec un personnage assez peu sympathique et entouré de gens ne valant pas vraiment mieux, sans parler de quelques scènes d'exécution et de torture courte mais qui laisse peu à l'imagination). On retrouve avec plaisir dans le rôle de Jay Neil Maskell, le Arby d'Utopia tandis que MyAnna Buring hérite encore d'un personnage peu attachant. Il est également agréable de voir d'un film à l'autre Wheatley reprendre quelques bonnes têtes comme Michael Smiley et Ben Crompton.

Réalisé visiblement avec peu de moyens, le film retient en tout cas l'attention avec une interprétation au poil et une certaine originalité, même si je ne pense pas le revoir de sitôt et s'il me laisse un petit goût d'inabouti.
potion préparée par Zakath Nath, le Vendredi 12 Août 2016, 16:44bouillonnant dans le chaudron "Films".