Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Jonathan Strange & Mr. Norrell épisode 3: The Education of a Magician
Jonathan Strange est parti pour le Portugal rejoindre au combat Lord Wellington et s'aperçoit que ce dernier ne l'attendait pas vraiment comme le messie. En Angleterre, Norrell, de plus en plus inquiet à l'idée que Lady Pole déballe le secret de sa résurrection, emploie des mesures de plus en plus contestables tandis que le Gentleman s'intéresse à Arabella et cherche un moyen de l'entraîner dans son royaume.

Chaque semaine, j'attends le nouvel épisode de Jonathan Strange & Mr Norrell avec un mélange d'impatience et de crainte. Impatience parce que tout ce qu'on a pu voir jusque-là déménageait bien comme il faut, crainte parce que comment rêver qu'on maintienne le niveau pendant sept épisodes entiers, surtout en sachant ce qu'il reste à représenter? En tout cas, ce n'est pas encore avec cet épisode que l'adaptation va partir en vrille ou retomber comme un soufflé, même avec un scénariste qui court le risque d'ajouter des changements de son cru.

Ce qui est sûr, c'est qu'on rigole beaucoup moins en dépit de quelques répliques et situations cocasses. Strange se retrouve au front et malgré des échanges savoureux avec Wellington (Ronan Vibert, dont la ressemblance avec Alan Rickman me perturbe toujours autant mais il n'y peut rien et il joue sa partition à merveille), le ton devient plus sombre et on aura même droit à la mort d'un personnage secondaire qui survivait dans le livre histoire d'illustrer ça. Sans parler des Napolitains zombies, décidément, quelle que soit la méthode les résurrections ce n'est pas top (mais d'ici la fin un certain personnage va montrer comment faire ça proprement). Et quand je pense que je doutais de Bertie Carvel à l'annonce du casting, mais il est à chaque épisode plus magnifique ce type.

À Londres, ce n'est pas bien jojo non plus. Harness a l'excellente idée de nous montrer lady Pole tenter de contourner l'impossibilité de parler de ses malheurs en élaborant une tapisserie, mais ses efforts sont contrecarrés par Norrell, avec la complicité de Childermass (je ne te félicite pas sur ce coup-là, margoulin! Mais maintenant tu as quelque chose à te faire pardonner et je sais que tu vas assurer, en tout objectivité) et on la réduit bientôt à jouer les Berthe Rochester. Néanmoins, cela permet de mettre en valeur Emma et Arabella qui ne restent pas les bras croisés, la seconde ne comprenant pas le quart de ce qui se passe mais faisant preuve de la raison et de la droiture qui ont l'air de manquer à la majorité des personnages de cette histoire. Celui qui ne sort pas grandi de cette sous-intrigue, c'est bien Norrell et heureusement que Marsan lui a donné à la base des aspects attachants qui lui évitent d'être trop unidimensionnel. Parce que dans cet épisode, il mérite ce qui manque de lui arriver à la fin (en plus il n'a aucune phrase sur l'amour de la lecture pour contrebalancer).

Le pauvre Stephen n'est pas au bout de ses peines avec un Gentleman qui lui ouvre les yeux sur la "bonté" dont a pu faire preuve le père de sir Walter à son égard en lui offrant une vie de domestique. Le sort d'Emma et celui de Stephen illustre que finalement, si le Gentleman les tient captifs pour son bon plaisir, ils ne sont pas vraiment plus libres et considérés dans leur propre monde pour des raisons différentes. Il est possible que la série prenne quelques distances avec le roman encore une fois avec un Stephen plus tenté de devenir complice du Gentleman plutôt que d'essayer de freiner ses ardeurs. À voir et cela risque de faire débat mais si c'est le cas, qui pourrait jeter la pierre au personnage?

Alerte canicule! N'oubliez pas de vous hydrater!

Les deux premiers épisodes laissaient déjà voir le côté inquiétant de la magie, mais on franchit une nouvelle étape avec des personnages bien malmenés et une dernière scène bien tendue (tirée du livre mais placée plus loin et justifiée par une motivation un peu différente) qui voit Childermass (en écho, du coup, au geste de Jeremy Johns plus tôt dans l'épisode) se mettre en péril pour Norrell, juste après avoir démontré qu'il en sait plus en magie que des tours de cartomanciens. Cela suffira-t-il à le tirer d'affaire? Suspense!
potion préparée par Zakath Nath, le Jeudi 4 Juin 2015, 10:02bouillonnant dans le chaudron "Fantasy".


Ingrédients :

  Yoda Bor
27-02-16
à 13:02

Cet épisode là était fabuleux et j'ai bien cru qu'on allait me tuer mon Childermass adoré !!

J'ai moi aussi cru voir Alan Rickman en Wellington, ça m'a perturbée un bon moment ^^.