Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!
Chef de file du parti conservateur, Francis Urquhart espérait une place de ministre dans le nouveau gouvernement, mais le nouveau premier ministre, Henry Collingridge, commet l'erreur de ne pas tenir sa promesse. Urquhart cache soigneusement sa déception, mais travaille dans l'ombre à la chute de Collingridge et de tous ceux qui font obstacle à ses ambitions.
Avant la série avec Kevin Spacey, House of Cards était une mini-série de la BBC, adaptée d'un roman de Michael Dobbs, dont les deux suites (To play the King et The Final Cut) seront aussi portées à l'écran par la même chaîne. Le scénario est d'Andrew Davies, connu pour ses adaptations de classiques outre-manche (Orgueil et Préjugés avec Colin Firth, c'était lui). Pendant quatre épisodes d'une heure, on suit les manigances d'Urquhart, travaillant en sous-main à la chute de ses petits camarades tout en se donnant l'air de l'homme intègre sur qui on peut compter. La série date de 1990 et a légèrement vieilli visuellement mais n'est pas non plus trop statique. La mise en scène est passe partout, on a l'impression que filmer des rats quand on a besoin d'une transition était la seule véritable idée (symbolisme, symbolisme). C'était quand même l'époque où on se reposait beaucoup plus sur l'écriture et le jeu d'acteurs et de ce côté-là, on est gâté.
D'entrée de jeu, avec le soliloque d'Urquhart, on a un petit côté shakespearien, et la diction de Ian Richardson n'y est pas pour rien. Il faut dire aussi que le personnage a un sacré côté Richard III (et en a conscience), un Richard III flanqué d'une lady MacBeth pour épouse, bien qu'Elizabeth Urquhart soit un peu effacée. On peut regretter que le personnage principal ne soit jamais vraiment mis en danger, sauf à la limite dans les cinq dernières minutes, mais le principe de l'histoire est qu'à ce stade, personne ne se méfie de lui. J'espère néanmoins que les suites lui réservent un adversaire plus coriace. Si l'ensemble de la distribution est très bien, Ian Richardson domine largement l'ensemble, alliant une classe aristocratique à un côté onctueux assez répugnant... Quand il ne se révèle pas carrément effrayant dans le dernier épisode, Urquhart ne reculant devant absolument rien, le politicien ambitieux cachant un véritable sociopathe.
J'espère que les deux suites seront disponibles bientôt chez nous, car Urquhart risque de ne pas s'arrêter en si bon chemin.
potion préparée par Zakath Nath, le Mardi 11 Mars 2014, 09:46bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".
J’apprends avec stupéfaction qu’à la base il s’agit d’une série de la BBC… ! As-tu vu l’adaptation américaine ? Je suppose qu’il vaut mieux commencer par la série originale ?
Je n'ai pas vu la version us donc je ne peux pas comparer. La série de la BBC a l'avantage d'être brève (si on compte aussi les deux suites, on a douze épisodes, même pas une saison de la version américaine), c'est un format qui me plait mais j'imagine qu'il y a plus de sous-intrigues dans l'autre version ce qui peut aussi avoir ses avantages.
Les deux autres saisons (que l’on retrouve facilement sur youtube, hum, hum…) s’inscrivent en droite lignée de la première. L’auteur, qui dans la version originale tue son personnage à la fin, a donc été sollicité pour donner une suite au destin politique d’Urquhart ( j’ignore si dans le bouquin, le comeback est expliqué de façon rationnelle à la « Chute du Reichenbach » ou juste imposé au lecteur, mais passons). La continuité avec la première série est à la fois la force et la faiblesse de « To play the King » puisqu’on a souvent l’impression que l’auteur/scénariste s’est servi des mêmes ficelles qui ont fait le succès de « House of cards », sans franchement apporter de nouveauté. Dans la catégorie réchauffé, le personnage féminin blond et sexy qui seconde Urquart mais qui finit pas découvrir le linge sale de son employeur (on devine donc comment elle va finir…), la fausse relation dominant/dominé avec Urquhart et son supérieur hiérarchique (à présent qu’Uruquart est Premier ministre, seul le Roi peut se trouver au dessus de lui), les photos compromettantes et le jeu sur les « pressure point », pour continuer dans la métaphore sherlockienne. Malgré cela, la série reste d’un niveau très élevé et se regarde avec passion (et il n’y a plus de plan « rats » !). Contrairement à la première série, il arrive à un point où l’on se surprend à défendre l’attitude de Urquhart tant l’ingérence royale se fait pénible. Enfin, c’est surtout une formidable leçon de politique où l’on apprend qu’on ne peut gouverner qu’avec des bons sentiments et, ah, qu'il faut se méfier de ses plus proches collaborateurs (tiens, ça rappelle un autre personnage de série, ça !^^). Voilà voilà, c’était un très long teaser pour t’inciter à regarder la suite !^^
Ça fait envie. Je ne me sens pas trop de suivre la série en anglais non sous-titré, j'aurais trop peur de passer à côté de certaines subtilités. je vais probablement attendre que Koba sorte la suite (ou que ce soit traduit sur dpstream hum, hum...) et si jamais ça tarde trop, je me trouverai les sous-titres anglais.
Tiens c'est amusant, avec toutes les séries et livres anglophones que tu nous présentes, je m'étais imaginée que tu étais bilingue^^ Pour cette série, on trouve bien une version sous titrée en espagnol en ligne si cela peut t'aider. Sinon, la prononciation est assez claire et le débit tout à fait compréhensible, vue que la série date déjà un peu. Et puis Francis Urquhart n'est pas non plus Malcolm Tucker!
Je ne suis malheureusement pas bilingue. Je parles assez mal. À l'écrit en revanche, je comprend généralement très bien à moins que le style soit vraiment particulier, à l'oral, ça passe généralement sauf avec certains accents, et c'est vrai que Urquhart, c'est plutôt l'anglais de la Reine, probablement le plus facile pour moi. Mais quand une série est politique et que ce n'est pas une adaptation dont je connais déjà l'histoire j'hésite quand même à me lancer sans filet même si au final elle est certainement très abordable pour mon niveau.
Zakath-Nath : Comme les habitués l'ont peut-être remarqué, depuis quelques semaines je fais quelques modifications: fond éclairci et couleur de liens visités modifiée pour plus de confort de lecture, liste de mots-clés à gauche pour palier à l'impossibilité de ranger un article dans plusieurs rubriques à la fois, nouveaux noms pour certains blocs, titres transformés en liens, archives par mois moins encombrantes... J'espère que cela vous sied et vous rend la navigation plus agréable. CALVET : Bonjour,je cherche à me procurer le coffret de la première époque en français les 68 épisodes.salutat ions Zakath-Nath : Pour Upstairs Downstairs? Malheureusement, je crois qu'il n'y a pas de coffret vf ou avec sous-titre. sous-titre
à 17:03