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Potion précédente-Potion suivante Harry Potter à l'École des Sorciers (2001)
Je m'étais un peu éloignée d'Harry Potter, depuis quelques années. Non parce que mon admiration pour la saga a diminué, mais sans nouveauté à se mettre sous la dent, sans inspiration pour écrire dans ce fandom (ou même lire ce qui s'y faisait), j'avais transféré mon intérêt sur autre chose, Doctor Who, Pirates des Caraïbes ou Game of Thrones. De temps en temps, je me disais qu'il fallait que je me refasse l'intégrale, mais j'ai peu de temps pour les relectures. La visite des studios Warner Bros cet été a cependant ravivé la flamme, et le visionnage imprévu d'Harry Potter et l'Ordre du Phénix la veille (qui ma foi vieillit bien) m'a convaincu qu'un petit marathon, livres et films, serait une bonne idée. Les films étant plus faciles à caser, je commence par le premier d'entre eux, Harry Potter à l'école des Sorciers.
Steve Kloves, qui avait semble-t-il une bonne réputation dans le métier, a été chargé de la lourde tâche d'adapter les livres de Rowling, un travail très critiqué et, il faut l'avouer, très critiquable. À sa décharge, ne pas avoir une vue d'ensemble sur l'histoire ne devait pas aider, même s'il était en contact avec JKR. Cela dit, des instructions à base de "tu chauffes, non, là tu refroidis" ne valent pas la lecture des livres, mais tout de même, on ne peut s'empêcher de penser que certaines maladresses auraient pu être évitées. Ce premier film va présenter des défauts qui seront présents sur l'ensemble de la série, tout en limitant encore les dégâts puisque le livre était d'une longueur raisonnable. Avant l'arrivée à Poudlard, on enchaîne les séquences de façon hachées: Harry au zoo, Harry sur une île déserte, Harry fait du shopping. Les raccourcis sont nécessaires, il faut bien présenter le personnage et le milieu dans lequel il a grandi et pourquoi, mais ça sent les passages obligés avant d'entrer dans le vif du sujet. Ces raccourcis se sentent parfois un peu trop, notamment quand Hagrid plante Harry à deux pas de la voie 9 3/4 quand cela ne lui aurait rien coûté de l'accompagner... ou comment relier deux scènes du livre séparées de quelques semaines de façon bancale. Par la suite, le rythme se pose un peu, la découverte de Poudlard et l'intrigue concernant la Pierre Philosophale sont bien mêlées et tout devient plus fluide, Kloves a même quelques idées comme les escaliers qui s'intègrent à l'univers au point de paraître sortir du livre (quelques... non, je crois que c'est la seule en fait, sorry. Ah si, il y a, dans une moindre mesure, le caractère pyromane de Seamus, ici un simple running-gag). Malheureusement, certains changements, comme le sort de Quirrell, vont introduire des incohérences (dont je ne ferai pas la liste, souligner tous les trous dans le scénario ou les incohérences des films est franchement chronophage) et on discerne déjà une tendance à sacrifier une bonne part de la subtilité dans les rapports entre les personnages (on n'évoquera pas les relations entre Rogue et James Potter. Kloves avait-il prévu de simplifier énormément cette intrigue ou pensait-il qu'il aurait le temps de l'approfondir dans les films suivants sans que cela ne se fasse? Mystère. De la même façon, on ne mentionnera jamais qui a transmis à Harry la cape de son père quand une ligne de dialogue aurait suffit.) Si la mise en place de l'univers peut paraître un peu fastidieuse, elle a aussi ses avantages comme nous permettre d'assister à un match de quidditch en détail, scènes qui seront nécessairement sacrifiées par la suite, et on en prend plein les yeux, ce qui m'amène à la mise en scène. Pas mal de noms avaient circulé pour réaliser le film, et Terry Gilliam, envisagé un moment, avait même les faveurs de l'auteur. Eut-il été choisi, nul doute que le film aurait été fort différent, et aurait eu davantage de personnalité. Peut-être trop, d'ailleurs, au risque de défriser les spectateurs voulant une adaptation la plus proche du livre possible, et pour ne pas tuer dans l’œuf la poule aux œufs d'or (oui, c'est bon, je sais...) c'est finalement un réalisateur bien plus consensuel, Chris Columbus, qui a hérité du poste et de la mission de livrer un film de Noël pour toute la famille qui aurait suffisamment de succès pour lancer les adaptations suivantes. Le résultat tient donc souvent de l'illustration appliquée mais peu inspirée, un peu raide, voire carrément balourde par moment. Columbus se repose trop sur le visage émerveillé de ses jeunes acteurs et la musique de John Williams pour faire passer la magie, ce qui devient vite répétitif et artificiel. L'usage de la musique (au demeurant très jolie) est d'ailleurs un exemple de ce qu'il faudrait éviter, avec un thème retentissant régulièrement pour qu'on comprenne bien que ouh là là, c'est fantastique ce qu'on voit (encore que c'était nettement moins insupportable que dans mon souvenir - qui n'est pas celui de la première vision, à l'époque je trouvais cette BO absolument géniale). Les portraits bougent mollement dans leurs cadres (quand ils bougent) et la scène du troll démontre parfaitement le côté laborieux de la mise en scène: quand Harry évite la massue du monstre, on voit bien qu'il ne se contorsionne pas pour échapper aux coups mais qu'il est brusquement levé en l'air pour ne pas être frappé. D'accord, il est très bête ce troll, mais un peu de bon sens. Même si c'est sans génie et qu'il y a des maladresses, ce n'est pas non plus complètement honteux. Le match de quidditch dont j'ai parlé plus haut est spectaculaire et toujours compréhensible. Un peu plus de folie et de dynamisme auraient cependant été bien utile. Un réalisateur, c'est aussi un directeur d'acteurs, et sur ce volet Columbus s'en est bien sorti avec des enfants parfois totalement débutants ou en tout cas encore peu expérimentés. potion préparée par Zakath Nath, le Dimanche 8 Septembre 2013, 11:54bouillonnant dans le chaudron "Potterverse".
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Zakath-Nath : Comme les habitués l'ont peut-être remarqué, depuis quelques semaines je fais quelques modifications: fond éclairci et couleur de liens visités modifiée pour plus de confort de lecture, liste de mots-clés à gauche pour palier à l'impossibilité de ranger un article dans plusieurs rubriques à la fois, nouveaux noms pour certains blocs, titres transformés en liens, archives par mois moins encombrantes... J'espère que cela vous sied et vous rend la navigation plus agréable.
CALVET : Bonjour,je cherche à me procurer le coffret de la première époque en français les 68 épisodes.salutat ions Zakath-Nath : Pour Upstairs Downstairs? Malheureusement, je crois qu'il n'y a pas de coffret vf ou avec sous-titre. sous-titre Réagir :
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