Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Gotham, saison 4: A Dark Knight
Bruce commence sérieusement à agir en justicier de la nuit, mais une confrontation avec Ra's Al Ghul ébranle ses principes. Jim Gordon, lui, a fort à faire entre le retour de Jonathan Crane et la main-mise du Pingouin sur la ville, qui le pousse à se rapprocher des Falcone.

Pour sa quatrième saison (et avant-dernière, on le sait désormais), Gotham confirme ce que l'on savait déjà: elle est à son meilleur quand elle assume son côté délirant, quitte à faire n'importe quoi, et le soufflé retombe quand elle essaie de se faire plus dramatique. En ressort donc encore une fois une suite d'épisodes inégaux, aux sous-intrigues d'un niveau très variable selon les personnages ou leur degré de sérieux.

Dans la catégorie "ça ne sera jamais bouclé assez vite", on citera ainsi le retour des histoires de mafieux au travers de la famille Falcone, cette fois avec l'arrivée de la fille, Sofia, et un Gordon qui trouve encore le moyen de s'acoquiner avec une criminelle (ce n'est que la troisième en quatre saisons). Pour ne rien arranger, les scénaristes imaginent une relation entre Lee et Ed Nygma, ce dernier voyant d'un mauvais œil l'ex de sa dulcinée, ce bon vieux Gordon, encore lui. L'année prochaine, il faudra prendre le temps de faire la liste de tous les triangles amoureux de cette série et le pourcentage qui implique Jim Gordon. À ce stade, cela tient du running-gag.

Toujours dans ce qui plombe bien la saison, tout ce qui concerne Bruce, notamment quand il abandonne ses désirs de devenir un justicier et plonge dans sa vie de milliardaire superficiel, avec un David Mazouz qui arrive à faire oublier qu'en début série, il était un enfant-acteur potable.

Et puis, il y a ces moments où le professeur Pyg entonne un pastiche cannibale de The Cell Block Tango, ou Jérôme Waleska fait une reprise du thème de la série télévisée Batman des années, 60, en bref, les moments où on laisse les méchants se lâcher, où ça peut être parfois complètement débile, parfois étonnamment gore, mais où au moins on s'amuse.

Il y a aussi des moments qui contre toutes attentes sont fort bien négociés, comme lorsque les scénaristes osent nous sortir une histoire à base de frère jumeau... et arrivent à ce que cela fonctionne précisément quand l'on se dit que ça part complètement dans le mur. À ce titre, il faut saluer le boulot de Cameron Monaghan qui n'offre pas une mais deux versions différentes du Joker (bien qu'on ait la confirmation qu'il ne joue pas ce dernier). Si les interprètes de Bruce et Gordon ont bien du mal à convaincre parfois, la série devrait en revanche être un bon tremplin pour certains de leurs adversaires à l'écran s'ils négocient bien la suite des événements.

On a en tout cas l'assurance d'avoir une fin réelle (bien qu'ouvrant certainement vers les aventures de Batman et ses ennemis), ce qui est toujours ça de pris, et le final promet l'arrivée de quelques petits nouveaux, bien qu'il soit difficile de croire que les sorties d'autres personnages soient définitives.
potion préparée par Zakath Nath, le Samedi 19 Mai 2018, 18:54bouillonnant dans le chaudron "Séries tv".