Daenerys et ses alliés mettent au point une stratégie pour prendre le pouvoir à Westeros, mais Cersei mobilise aussi ses troupes. Pendant ce temps, Jon et Arya doivent également chacun choisir où aller.

On nous avait annoncé une saison épique, mais pour l'épisode précédent était un épisode d'introduction des plus classiques, histoire de remettre en mémoire où en est un peu tout le monde aux spectateurs n'ayant pas regardé la série depuis un an. Mais cette fois-ci, on allait passer aux choses sérieuses, ça allait entrer dans le lard et ne plus s'arrêter... Oui, enfin, encore un peu de patience tout de même.

Pendant la majeure partie de l'épisode, on a du Game of Thrones classique, ce qui ne veut pas dire qu'il ne se passe rien. Sam continue de prendre des initiatives, pour un personnage qui a toujours pris son temps il est même agréablement surprenant de le voir faire avancer une intrigue ou l'autre deux fois d'affiler. Après avoir donné à Jon un bon argument pour se rendre à Dragonstone, voilà qu'il s'occupe du cas Jorah dans une scène bien détaillée et peu ragoûtante, donc on peut espérer que ses efforts n'auront pas été vains. Pour ce qui est du reste, on discute stratégie chez Daenerys, faire la guerre sans se mettre à dos la population qu'on envahit étant un sacré défi, et ce qui permet à Cersei de maintenir encore quelques alliés puissants, dont le père et le frère de Sam (qui est passé de Cormac d'Harry Potter à Billy Bones de Black Sails, par la grâce des aléas des emplois du temps d'acteurs).

Plus au Nord, Arya voit son trajet détourné suite à des informations apportées par nulle autre que Tourte-Chaude, et cela fait plaisir de le revoir encore en vie, qu'il y ait encore un personnage ordinaire qui arrive à mener sa petite vie malgré tout dans ce chaos. Ce n'est pas les seules retrouvailles auxquelles elle aura droit puisqu'elle se retrouve nez à museau avec ce qui semble être Nymeria retournée à l'état sauvage. Un amuse-gueule en attendant de revoir ce qui reste de sa famille bien qu'encore une fois elle va louper Jon, à tous les coups, et devra se contenter de Sansa, la Stark de Winterfell en l'absence du roi. Les retrouvailles s'annoncent intéressantes, surtout avec un Littlefinger qui semble beaucoup moins fin depuis qu'il est délocalisé au Nord. Avec une saison finale qui devrait avoir autre chose à faire que s'intéresser à un comploteur, je sens que ses jours sont comptés.

Mais c'est surtout la fin que l'on retiendra, avec une jolie bataille navale enflammée qui permet enfin à Euron de se montrer efficace, de dégager quelques personnages supplémentaires, et surtout de rendre la partie un peu moins simple pour le camp de Daenerys. Tant mieux si la partie est moins jouée d'avance aux dépends de Cersei même si ce n'est pas encore cette fois que le pauvre Theon va se refaire une réputation.