Alors que les tensions ne se sont pas apaisées entre les familles Stark et Lannister, les frères de Robert, Stannis et Renly, font connaître leurs ambitions chacun de leur côté. Une autre prétendante à la couronne, Daenerys, a de son côté des soucis plus basiques alors qu'elle et son peuple d'adoption errent dans le désert.

Et c'est reparti pour dix épisodes de coups bas politiques et autres viles actions. Bon, une petite déception: la saison ne s'ouvre pas sur un prologue angoissant et mystérieux, la scène à Peyredragon ayant été rejeté en milieu d'épisode. J'imagine que les scénaristes ont préféré d'abord remettre le spectateur dans le bain avec des personnages familiers avant de présenter un nouveau parti, ce qui est sans doute très raisonnable. On redécouvre donc nos personnages favoris, ou pas, et il faut bien dire que cet épisode présente avant tout la situation et montre où en est tout le monde tout en promettant des choses sérieuses.

Les acteurs assurent toujours autant, que ce soit Jack Gleeson en tête-à-claques sanguinaire qu'on adore détester ou Peter Dinklage en Tyrion, toujours bien cool. Les scènes de dialogues rajoutées (entre Cersei et Littlefinger, ou Jaime et Robb) sont pertinentes. Concernant Ros, je suis toujours dubitative vis-à-vis de son développement. Avoir un visage familier au bordel permet certes d'introduire la scène finale tétanisante de façon a priori anodine, mais le personnage lui-même, euh... où va-t-on? On remarque toutefois que le budget semble plus confortable, avec une vue d'ensemble de Port-Réal qui donne la mesure de ce que peut être la capitale, bien mieux que le plan habituel du Donjon Rouge.

Du côté de chez Stannis, ça semble bien prometteur aussi avec un tas de nouveaux venus intéressants. Davos ne m'intéresse pas plus que ça dans les livres mais j'aime beaucoup Liam Cunningham et le décor est sympa comme tout.