Où suis-je?

Bienvenue sur ce blog consacré à un peu tout et n'importe quoi, mais où il sera principalement question de: Harry Potter et la fantasy en général, de romans d'aventures maritimes, de littérature, de séries télés (majoritairement des productions britanniques, mais pas que) et de cinéma!


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Funny Girl
Dans les années 60, Barbara quitte la ville de Blackpool où elle a grandi pour Londres, où elle a l'ambition de devenir actrice comique. Après quelques tâtonnements, le succès arrive alors qu'elle devient la vedette d'une sitcom qui rencontre immédiatement son public. Mais comment acteurs, scénaristes ou producteur arriveront-ils à rester en haut de l'affiche, avec leurs aspirations différentes?

Alors que j'avais adoré Haute Fidélité et apprécié Pour un garçon et Carton jaune, cela faisait pourtant bien des années que je ne m'étais pas attaquée à un roman de Nick Hornby alors qu'il y avait le choix. Le mien c'est finalement porté sur Funny Girl, centré sur le monde de la télévision anglaise des années 60, ce qui était une base intrigante.

L'ascension de Barbara est rapide, avec juste ce qu'il faut de galères pour que cela reste crédible. Il faut dire que l'héroïne ne se laisse pas démonter quand il s'agit de prouver qu'elle peut faire rire les gens et pas seulement poser en bikini, ou quand elle se fait reprendre à cause de son accent trop régional. On découvre avec plaisir les coulisses de la BBC de l'époque et l'élaboration de la série qui va faire la gloire de Barbara, et sans surprise le succès est avant tout question d'avoir la bonne équipe au bon moment, le talent individuel n'est pas un luxe mais il ne fait pas tout. Les personnages fictifs côtoient de vraies figures de l'époque, du Premier ministre Harold Wilson à Lucille Ball, inspiration de l'héroïne, en passant par Ron Gainer, nom qui évoquera quelque chose aux whovians.

On s'éloigne un peu de Barbara en cours de route pour s'intéresser également au producteur et aux deux scénaristes et le récit est enlevé alors qu'on voit comment le groupe doit continuer de conserver la qualité de la sitcom alors que certains commencent à être tiraillés par d'autres ambitions.

Le roman est vif et drôle (pas de ceux qui vous font éclater de rire dans les transports en commun, juste qui mettent de bonne humeur), léger tout en se finissant sur une petite touche douce-amère.
potion préparée par Zakath Nath, le Lundi 12 Novembre 2018, 18:20bouillonnant dans le chaudron "Littérature".