Cette fois-ci, ça y est, c'est (officiellement) la guerre. On retrouve donc Bolitho prenant le commandement de l' Hyperion, un deux-ponts dont l'équipage n'a plus mis pieds à terre en trois ans et que le précédant capitaine avait habitué à un train de vie pépère. L'Hypérion est chargé par l'amiral Hood de prendre l'île de Cozar, en Méditerranée, caillou au large des côtes françaises présentant un intérêt stratégique.

Je ne sais pas si je m'habitue aux personnages ou si la série gagne en qualité, toujours est-il que j'ai vraiment dégusté ce tome, encore plus que Le Feu de l'Action. Bolitho a évolué et se comporte de façon plus tranchante et sarcastique, j'ai même été contente de revoir Herrick, qui ne m'énerve bizarrement plus. Le plus intéressant dans ce tome était, en plus des combats toujours aussi bien décrits, qu'on y voit que remporter une victoire n'est pas le principal, encore faut-il pouvoir profiter des avantages acquis, sans quoi le triomphe est vite oublié par l'amirauté...  On retrouve également dans ce tome quelques vieilles connaissances de Cap sur la Gloire et le futur amiral Nelson fait même un cameo au début, c'est gentil de sa part.