Le Docteur en chemin pour une librairie, s'égare sur un champs de bataille où il prend une décision lourde de conséquence. Sur Terre et à notre époque, Clara est contrainte à une alliance inattendue.

Ça y est, nous voilà reparti pour une nouvelle saison. Saison où les doubles épisodes sont à l'honneur et pour la première fois depuis la saison 6, le premier nous laisse en plein cliffhanger, après une introduction intrigante mais qui ne fait finalement que poser l'histoire et les enjeux (une introduction, quoi). Les rumeurs couraient comme quoi l'histoire tournerait autour de Davros enfant et de la décision du Docteur de le tuer ou non. En même temps, une rumeur courait qu'Eleven perdrait une jambe durant The Time of the Doctor et que Twelve se baladerait avec une jambe de bois... Mais, dès les premières secondes avec ce champ de bataille ou les technologies primitives et avancées se mêlent, renvoyant directement à Genesis of the Daleks il était clair que cette fois si, il ne s'agissait pas d'une intox. De ce fait, le nom du gamin perdu au milieu d'un champ de mine particulier n'a pas été la surprise prévue par Moffat en ce qui me concerne, et le dilemme moral, s'il est toujours intéressant, est loin d'être neuf. Mais cet épisode a plus à offrir.

Comme souvent, on retrouve un côté empilement d'idées et de passage oool, au risque d'avoir une impression d'un ensemble décousu. Cela permet de découvrir la Colonie Sarff, un concept ma foi intéressant, de revoir l'Architecte de la Proclamation des Ombres, saluant ainsi au passage l'épisode de la période Davies concernant Davros, et surtout, un Twelve qui se fait plaisir à la gratte, donnant l'occasion après Sylvester McCoy et ses cuillère et Matt Smith et son ballon de foot, d'avoir un autre interprète du Docteur montrer ses compétence dans un autre domaine que la comédie. Cette séquence est peut-être un peu longue d'ailleurs pour ce qu'elle a à dire même si la jubilation de Capaldi est palpable.

Missy revient en pleine forme, sans s'appesantir sur son retour, et entre ça et la présence de Davros, les spectateurs voulant que tout soit expliqué et rationalisé risquent encore de râler et de se plaindre du manque de cohérence et de continuité. Mais les retours sans s'appesantir sur le pourquoi du comment sont une constante dans la série, pas un défaut de l'écriture de Moffat pour le coup. Et parfois, mieux vaut ne pas expliquer et laisser l'imagination du spectateur courir que de donner des explications pas forcément très convaincantes et souvent répétitives.

Quoiqu'il en soit, on démarre directement par un épisode axé sur la mythologie de la série (avec des caméos sonores de différents Docteurs qui sont évidemment bienvenue) et si on se doute déjà que comme avec Genesis of the Daleks, quoiqu'il arrive on n'en aura pas fini avec eux, on reste tout de même impatient de voir comment tout cela va s'agencer.